Souk Ahras Morosité hivernale Malgré l'hiver qui s'installe avec les premières chutes de pluie, la ville de Souk Ahras grouille de monde dès les premières lueurs du jour, tant et si bien que circuler en plein centre de l'agglomération est devenu, ces dernières années, une véritable prouesse. C'est en fait l'empreinte d'un exode rural qui s'amplifie inexorablement, et ceci n'est un secret pour personne. En témoignent d'ailleurs les multiples programmes importants de réalisation de logements qui se sont succédé, sans arriver à résorber définitivement la pénurie de logements sociaux. La qualité de vie dans cette ville s'en ressent évidemment, avec en prime l'insoutenable image des espaces publics qui sont livrés sans état d'âme de plus en plus à de jeunes “trabendistes” et même à certains commerçants sans scrupule qui ont accaparé totalement les trottoirs, sans être inquiétés. Les quelques opérations coup-de-poing, menées récemment par la sûreté urbaine, n'y ont manifestement rien changé. Les Souk-Ahrasiens ont déjà perdu, depuis longtemps, l'espoir de voir leur “petit Paris” ressusciter. M. C. M. Déprogrammation des vols pour le hadj 2006 La colère des candidats d'Oum El Bouaghi De nombreux postulants pour le hadj 2006 de la wilaya d'Oum El Bouaghi, notamment ceux du deuxième groupe devant faire le départ à la fin du mois en cours, refusent la programmation de leur départ vers les Lieux Saints de l'islam à partir de l'aéroport d'Alger. Ils mettent en exergue les conditions et le calvaire qu'ils seront contraints de vivre, selon eux, notamment leur présence à Alger une journée avant la date du départ fixée au 26 décembre 2006, avec les frais d'avion en sus. Ils seraient obligés ainsi de passer toute la nuit à l'aéroport Houari-Boumediene avec toutes les souffrances que peuvent endurer les personnes âgées et malades. Cela étant, un groupe représentant les pèlerins du chef-lieu de wilaya a été reçu, selon l'un d'eux, à deux reprises par le chef de cabinet du wali, qui a été très attentif à leurs doléances, selon la même source. Le représentant de l'administration locale les a rassurés des démarches entreprises auprès des ministères des Transports et des Affaires religieuses afin de trouver les meilleures solution à ce problème. L'idéal pour les pèlerins, qui nous ont contacté, serait de les orienter vers deux aéroports proches et habituels, soit ceux de Constantine et de Batna. La même source fait part du même calvaire vécu par les candidats au hadj des wilayas de Khenchela et de Batna, et dont la presse a fait largement écho. Reste que les raisons de ce changement d'aéroport demeurent inconnues, selon les futures pèlerins qui ne savent plus à quel saint se vouer ! K. Messaad