Les deux tiers des Américains (66%) sont favorables au retrait des forces de la coalition présentes en Irak, selon un sondage Novatris/Harris Interactive pour la chaîne d'information internationale France 24, sondage rendu public vendredi. L'enquête, réalisée dans cinq pays européens (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne), montre qu'une majorité des personnes interrogées dans ces Etats partagent la même opinion. En Grande-Bretagne, pays qui comme les Etats-Unis compte encore des troupes en Irak, 83% de sondés souhaitent leur retour. En pointe depuis le début de la guerre contre l'option militaire, 90% des Français sont favorables à ce retrait. Les Allemands et les Espagnols sont respectivement 82% et 84% à être de cet avis. Quant aux Italiens — qui ont retiré leurs soldats — 73% sont favorables au retrait des forces de la coalition. Mais ce souci de voir les intervenants occidentaux se sortir du bourbier irakien, ne s'accompagne pas de mansuétude pour Saddam Hussein. Les Américains sont ainsi 82% à être favorables à l'application de la peine de mort à laquelle le tribunal pénal irakien a promis l'ancien président. Même dans un pays comme la France, où elle est abolie depuis 25 ans, l'application de la peine capitale pour Saddam Hussein est souhaitée par 58% des personnes interrogées. Un souhait partagé par 51% des Espagnols, 53% des Allemands, 69% des Britanniques et, dans une moindre mesure, 46% d'Italiens. Al Qaïda donne un mois aux Etats-Unis pour quitter l'Irak La branche irakienne d'Al Qaïda a proposé aux Américains de retirer leurs troupes d'Irak “en toute sécurité” et donné “deux semaines” aux Etats-Unis pour répondre à leur offre, selon un enregistrement audio diffusé vendredi sur Internet. “Nous vous offrons de retirer vos troupes en toute sécurité sur une période d'un mois et nous attendons votre réponse dans les deux semaines”, a dit Abou Omar al-Baghdadi, l'émir de l'“Etat islamique en Irak” autoproclamé, dominé par Al Qaïda, dans cet enregistrement, dont l'authenticité ne pouvait être établie. “Nous demandons au président George W. Bush de saisir cette opportunité historique qui doit permettre à tes troupes de se replier en sécurité”, a dit encore l'enregistrement. R. I./Agences