Interpellé par les journalistes sur certains dossiers que gère son département, le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a affirmé que la révision de la loi organique portant régime électoral n'est par à l'ordre du jour du programme du gouvernement. Il a soutenu, également, que le processus de sécurisation du pays évolue, de manière générale, positivement, malgré les derniers attentats ayant ciblé deux commissariats à Dergana et Réghaïa et plus récemment un bus transportant des étrangers employés par la compagnie américaine BRC. “Ces attentats n'ont pas d'effet sur la situation sécuritaire. Le bilan de la réconciliation nationale est en cours.” Plus précis, son collègue de la Solidarité nationale et de l'Emploi, Djamel Ouled-Abbès, a indiqué que ledit bilan sera révélé à l'opinion publique durant la première semaine du mois de janvier. Il a déclaré que l'indemnisation a été accordée à plus de 3 000 familles, touchées par le terrorisme. Une enveloppe de 1,5 milliard de dinars a été dégagée à cet effet. Pour sa part, Yazid Noureddine Zerhouni a informé que le statut de la police, très attendu par les recrues de la Sûreté nationale, sera bientôt programmé au menu du Conseil de gouvernement, puis de celui des ministres. Interrogé également sur le nouveau découpage administratif, le ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales a attesté que le dossier est effectivement en cours de traitement, mais le nombre définitif des wilayas n'est pas encore déterminé. Il le sera d'ailleurs en fonction de la taille de la population et des données géographiques, dont la superficie. Il a ajouté qu'il n'est pas exclu que le nouveau découpage intervienne “avant les (prochaines) échéances électorales, mais n'aura aucun effet sur ces élections, parce qu'il n'aura aucun impact sur les circonscriptions électorales”. Il a précisé que ce travail doit être opéré par étapes, afin de “ne pas rééditer les erreurs commises dans le passé”. En attendant la concrétisation du projet, le département de M. Zerhouni procédera à l'installation de walis délégués dans certaines daïras, lesquelles “seront dotées de services de wilaya, à l'exemple de ceux des voiries et de réglementation. Les communes, touchées par ce nouveau découpage, seront également dotées de services nécessaires dont le citoyen a besoin quotidiennement”, a-t-il indiqué, avant d'ajouter : “La solution est de décentraliser les services qui ont plus de contact avec la population.” S. H.