Pas moins de 25 postes de médecins ont été ouverts pour résorber les déficits en encadrement recensé au niveau des unités de soins des villages et zones pastorales de la wilaya de Naâma, apprend-on à la direction de la Santé qui déplore l'insuffisance des moyens humains mobilisés pour les soins de base. Ainsi, en matière de vaccination infantile, un taux de 95 p.c a été atteint à travers les zones éloignées, grâce aux efforts fournis par les équipes médicales mobiles, et à la prise de conscience des familles quand à l'obligation du suivi sanitaire des nourrissons et des femmes enceintes. La direction de la Santé signale, également, l'amélioration des prestations des sept unités de dépistage scolaire (UDS) de la wilaya, qui restent, néanmoins, insuffisantes pour couvrir les besoins des 155 établissements scolaires accueillant quelque 52.000 élèves. Le taux d'orientation par les UDS vers les autres unités de soins a atteint, pour sa part, 90 p.c grâce à un investissement de l'ordre de 500.000 DA pour chaque unité. Celui-ci, est consacré à la prise en charge des caries dentaires, de la myopie, et à l'acquisition de lunettes pour les enfants défavorisés, ainsi que les maladies de l'ORL. L'encadrement médical est de l'ordre de un médecin pour 4.000 habitants, à travers la wilaya, ce qui affecte, dira-t-on, la qualité des consultations et la prise en charge médicale de certains cas urgents à travers les régions rurales qui ne comptent que sur les équipes mobiles, surtout en matière de gynécologie ou de pédiatrie. Le secteur de la santé veille, également, sur le renforcement de la formation médicale continue du personnel dans divers domaines, à l'instar de la gynécologie obstétrique, du diabète, de l'insuffisance rénale, de la prévention et de la chirurgie par cœlioscopie, entre autres. Dans ce même cadre, une action de jumelage a été initiée entre les hôpitaux de Aïn Sefra et de Mécheria et le CHU de Sidi Bel Abbès, pour la formation d'une équipe médicochirurgicale devant renforcer les structures de chirurgie et de réanimation, ouvertes, dernièrement, avec des équipements médicaux modernes, pour un coût estimé à 35 millions de dinars. Le secteur de la santé a bénéficié également d'un nouveau service d'hémodialyse à Mécheria, de générateurs électriques, d'ambulances, d'un équipement scanner et autres. Entre autres perspectives prévues par le secteur, il est relevé la réhabilitation des soins de base, la création de sous-secteurs sanitaires, l'augmentation du nombre de polycliniques disposant de spécialités de médecine interne et de chirurgie, l'ouverture de nouvelles spécialités en réanimation et radiologie, ainsi que d'un laboratoire d'analyses et de collecte du sang. APS