Les dix travailleurs de l'Entreprise des ciments et dérivés (ECDE) de la wilaya de Chlef qui ont fait l'objet d'un licenciement abusif de 1998 à 2002 ne sont pas encore réintégrés dans leur poste de travail, et ce, malgré la décision de justice rendue en leur faveur. Aussi, le patron de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a été interpellé à maintes reprises sur ce conflit de travail pour intercéder auprès du PDG de l'ECDE. Vainement. Ces pères de famille qui ont adressé une pétition à notre rédaction demandent “l'exécution des décisions de justice portant recouvrement du droit de réintégration”. Un droit consacré par les lois régissant le monde du travail.