Cet axe routier, qui reste incontestablement le plus important de la RN1, commence à la frontière sud de la wilaya de Médéa et s'achève à la limite nord de la wilaya de Laghouat. Un véritable plan de relance pour le secteur des travaux publics vient d'être initié dans la wilaya de Djelfa. Celle-ci, à l'instar des autres wilayas du pays, a bénéficié de plusieurs projets visant, entre autres, l'entretien et le renforcement de nombreux axes routiers. Le plus important axe reste incontestablement la RN1 qui commence à la frontière sud de la wilaya de Médéa et s'achève à la limite nord de la wilaya de Laghouat. Ainsi, selon Sellami Moussa, directeur des travaux publics de la wilaya, “un programme centralisé a déjà ciblé, en 2005 et 2006, cette partie du réseau dont les travaux de renforcement ont coûté la bagatelle de 165 milliards de centimes, alors qu'une autre tranche de 80 milliards a été dégagée vers la fin de l'année 2006 et couvrira les travaux d'entretien de la même route, qui seront lancés à compter de mars 2007”. À titre indicatif, ce programme de renforcement a déjà touché 22 km de routes revêtus au tapis, s'étalant du carrefour de Messaâd à la frontière de Laghouat, et qui ont nécessité 13 milliards de centimes. Par ailleurs, une première tranche de 150 milliards de centimes du programme parallèle qui entre dans le cadre des fonds destinés aux Hauts-Plateaux concernera les travaux d'entretien de 50 km du tronçon de la RN1 reliant la ville de Hassi Bahbah au chef-lieu de wilaya et dont les travaux devraient être lancés en mars de l'année en cours. Cependant, le premier responsable du secteur, loin de verser dans le satisfecit béat, déplore “le déficit en entreprises spécialisées, à même de permettre un meilleur avancement des travaux pour rattraper le retard enregistré en la matière”. Abordant le volet des chemins communaux dont la plupart sont loin de répondre aux normes de qualité et qui causent bien des désagréments aux usagers, M. Sellami impute une grande part de responsabilité aux APC qui, selon lui, “ne dépensent rien pour l'entretien des routes”. Notre interlocuteur a néanmoins tenu à rassurer qu'une enveloppe financière de 300 millions de DA, constituant la première tranche des 4 milliards de DA représentant les besoins réels de la wilaya, est arrivée en décembre 2006 et entrerait dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance initié par le président de la République. À cet effet, l'ouverture prochaine de la route El Khemis-Guernini-Seguia sur 45 km et le renforcement de la RN89 reliant la commune de Birine à celle de Had Sahary coûteront pas moins de 72 milliards de centimes. Alors que la réfection prochaine sur une distance de 8 km du chemin joignant Aïn Oussera à Had Sahary demandera 6 milliards de centimes. Ces nouvelles mesures, en plus de désenclaver ces zones rurales, serviront aussi à redynamiser l'activité économique et commerciale qui a longtemps constitué le talon d'Achille de la région. Mais ce qui constitue l'attraction de ce programme demeure sans conteste le dédoublement de la RN1 sur une longueur de 177 km dont l'étude a été confiée à deux grandes entreprises nationales. Une fois réalisé, il permettra, à coup sûr, une meilleure fluidité du trafic routier, encouragera l'investissement dans les wilayas de l'intérieur du pays, créera des centaines d'emplois et résorbera le chômage dont souffrent ces régions déshéritées du pays. S. OUAHMED