La première phase du projet du Schéma de cohérence urbaine de l'agglomération d'Oran (SCU) a été soumis, hier, à un panel composé de responsables concernés par la délimitation de l'aire urbaine de la ville. Un bilan exhaustif des orientations du SCU a été présenté par le directeur du bureau d'études Dirasat sur la portée du projet devant doter la ville en espaces compétitifs dans le but de répondre à l'attente des citoyens en termes de cadre de vie. L'étude du projet de l'aire du SCU porte sur des critères pertinents concernant la délimitation préliminaire pour gérer un espace de 1,5 million d'habitants. Il s'agit surtout de cerner la problématique de la continuité physique du bâti, les limites des liaisons infrastructurelles, les projets communs servant plusieurs communes ainsi que le développement durable. Selon les explications fournies par le responsable du bureau d'études Dirasat, le style s'inscrit en droite ligne de la logique du projet global, intégré à l'espace urbain. Il fixe les orientations et oriente les propositions de l'Etat et des collectivités locales en matière de gestion urbaine. Les documents stratégiques pour valoriser les ressources humaines et matérielles inhérents aux problèmes de saturation de la ville ont été passés en revue par les participants. Le plan opérationnel d'analyse relatif aux dysfonctionnements de la ville devra refléter l'esprit du contrat de vie proposé par le ministère chargé de la Ville. Le représentant du ministère de tutelle a d'ailleurs insisté sur l'aspect multidimensionnel du SCU et la nécessité de dynamiser le plan d'aménagement de l'aire urbaine. Oran, Bir El Djir, Es Sénia, Sidi Chahmi, El Kerma, Misserghine, Hassi Bounif, Hassi Ben Okba et Mers el Kebir ont été choisies parmi les autres communes pour mener à bien le projet du SCU. B. Ghrissi