Ils sont les représentants des villages d'Attouche depuis maintenant plus d'une année. Les différentes démarches entreprises auprès de l'administration, c'étaient eux ; les actions de protestations de rue ont été initiées par leurs soins. Et voilà que maintenant les autorités locales décident, contre toute attente, de choisir pour elles-mêmes les délégués de la société civile. Ce que les représentants des villages d'Attouche n'ont pas manqué de dénoncer. Dans une déclaration rendue publique, les membres des comités de la confédération d'Attouche (Aït Ouazène, Agouni Bouaklan, Issyakhen, Tassedart, Tigoulmamin, Tazarourt...) tiennent à dénoncer avec vigueur “le retour aux pratiques archaïques et clientélistes au niveau de l'administration locale, caractérisées par le choix des partenaires à la carte parmi la société civile”. Pourtant, les rédacteurs du document estiment que leur collectif, “qui a résulté de la fusion de plusieurs comités de village d'Attouche”, a toujours été l'interlocuteur responsable devant l'ensemble des autorités. Y compris devant le premier magistrat de la wilaya. C'est pourquoi ils ne s'expliquent pas l'attitude du chef de daïra de Makouda à leur égard. Les membres du collectif rappellent, par ailleurs, que leur seul souci reste “la contribution dans un cadre organisé et responsable à une meilleure gestion de la collectivité, afin d'éviter toute perturbation ou obstacle pouvant entraver la réalisation des projets alloués à notre commune, au bonheur de nos concitoyens qui commencent à voir le bout du tunnel, après avoir subi des décennies de retard dans le développement”. Y. A.