Université de la formation continue d'El Eulma 400 étudiants privés de cours Les étudiants en première année notariale et anglais technique de l'Université de la formation continue (UFC) d'El Eulma, au nombre de 400, ne comprennent pas les raisons qui ont poussé les responsables à les empêcher de suivre leurs études. Ces étudiants ont réussi, l'année dernière, leur examen qui a sanctionné le cursus préparatoire. Après avoir rempli toutes les formalités pour leur inscription en première année dans les filières notariale et anglais technique, ils ont été surpris par la décision du 16 décembre dernier émanant de la direction et qui stipule que l'administration centrale de l'UFC de Dély Ibrahim (Alger) a refusé de donner son accord pour l'ouverture de ces deux filières. Les étudiants concernés espèrent que la situation s'arrangera, pour que l'année scolaire ne soit pas compromise. Ils ont même refusé de retirer leurs dossiers. Pourtant, et fait unique, les cours se déroulent normalement pour les étudiants de ces mêmes filières inscrits en année préparatoire et en deuxième année. L'attitude de l'administration centrale est plutôt étrange. Pour rappel, l'annexe de l'UFC d'El Eulma a été ouverte en septembre 2004. Les concernés, privés de cours, qui attendent une explication logique à ce problème, ont saisi toutes les parties concernées afin de trouver une solution. Farid Benabid Mila La gare routière de Ferdjioua dans la gadoue La gare routière intercommunale de Ferdjioua, située à l'entrée Est de la ville, est loin de refléter l'image de cette grande et historique agglomération de l'ouest de Mila. En effet, cette soi-disant gare routière desservant la plupart des communes de la région est réduite à sa plus simple expression. De toutes les commodités qui meublent, sous d'autres cieux, les espaces de ce type, la gare en question n'en possède pas la moindre : ni cafétéria, ni resto, ni kiosque à journaux, ni même une vespasienne, rien ! En outre, l'aire de stationnement, exploitée par plusieurs dizaines de transporteurs privés, ressemble beaucoup plus à un terrain vague qu'à autre chose. Aussi, dès les premières chutes de pluies, elle se transforme en marécage de boue et d'eau, ce qui contraint les centaines d'usagers à patauger dans la gadoue et les flaques d'eau. Les transporteurs privés que nous avons approchés déplorent amèrement cet état de fait, réclamant un minimum d'attention. “Si nous devons payer 50 dinars de droits de stationnement chaque jour que Dieu fait, nous réclamons en contrepartie une amélioration des conditions de travail et de prise en charge de nos clients”, nous dira l'un d'eux. D'autre part, les usagers de cette gare routière souhaitent la réouverture du café- restaurant érigé sur les lieux. Cette structure, qui rendait de précieux services aux voyageurs pendant les années 1980, a été fermée par les autorités locales et est actuellement livrée aux délinquants de la ville qui l'ont sauvagement dégradée. K. Bouabdellah