Les deux frères ennemis de la capitale, le MCA et l'USMA, se livrent ces derniers jours une guerre sans merci pour l'acquisition de certains joueurs. En effet, les dirigeants des deux côtés se prêtent à une grande surenchère concernant, notamment, les éléments Belkaïd (JSK), Chaïb (MCO) et Deham, qui est en fin de contrat avec le MCA. Au sujet de Belkaïd, au moment où les Usmistes attendaient sa signature au profit de l'USMA, pour une somme qui avoisinerait les 600 millions de centimes, ce joueur a fini par bifurquer du côté du voisin mouloudéen, duquel il a reçu une offre de 800 millions centimes. Le meneur de jeu, en fin de contrat avec la JSK, a eu même des garanties pour avoir une grande partie de sa prime de signature cash, chose curieuse au sein d'un club qui n'a pas encore réglé la totalité de ses dettes dues aux joueurs. Il avait rendez-vous, samedi dernier, pour négocier avec les Mouloudéens. Captivé donc par cette offre alléchante, Belkaïd fait faux bond aux Usmistes. Mais, là aussi, Belkaïd dit oui, se montre intéressé, sans pour autant signer. Pendant ce temps-là, le président de la JSK le cherche partout, mais il est injoignable au téléphone. Hannachi tente même de le contacter par le biais de ses propres amis, en vain. Belkaïd aurait décidé de quitter la JSK. C'est, en tout cas, ce qu'il soutient devant ses interlocuteurs algérois. Jusqu'à hier, Farouk n'est signataire dans aucun club. Ce dernier n'est pas, en outre, la seule convoitise des deux frères ennemis. Il y a aussi l'Oranais Chaïb Toufik, un attaquant international espoir, promu à un bel avenir. Chaïb était, dimanche, avec les responsables du MCA, et il déclare même à Liberté (voir notre édition d'hier) qu'il est à 90% au Mouloudia. Mais, voilà, il reste 10%, suffisants pour un revirement, d'autant plus qu'il avait pris rendez-vous, hier, avec les responsables de l'USMA. Là aussi, en bon négociateur, Chaïb se montre enthousiasmé, mais il promet juste de signer. Dans l'après-midi, il reprend l'avion pour Oran. Demain, ça sera peut-être au suivant de passer à la table des négociations. Enfin, il y a le cas Deham qui a discuté avec les dirigeants usmistes pour la bagatelle somme de 600 millions de centimes. L'attaquant du Doyen préfère temporiser d'autant qu'il a une somme considérable à récupérer chez le MCA. La guerre ne fait que commencer ! S. B.