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À quand la relance ?
Développement local à Saïda
Publié dans Liberté le 16 - 07 - 2007

La ville ne dispose que de très peu d'infrastructures conséquentes. Les grands projets pourtant prévus n'ont pas vu le jour, à l'exemple de l'aéroport, l'université, le CHU et le parc d'attraction, et bien d'autres constructions ont été retardées ou simplement annulées.
Le visiteur qui ose pénétrer dans la ville des eaux est désagréablement surpris par les sites naguère envoûtants et qui ont été, au fil du temps, complètement abandonnés, donnant l'image d'une ville méconnaissable ressemblant ainsi à un grand douar. Les règles urbanistiques ne sont pas respectées et l'esthétique fait pratiquement défaut. Département pourtant depuis l'ère coloniale (1958), la ville ne dispose que de très peu d'infrastructures conséquentes lui permettant son décollage économique. Les grands projets pourtant prévus n'ont pas vu le jour, à l'exemple de l'aéroport, l'université, le CHU et le parc d'attraction, et bien d'autres constructions pour le bien-être des citoyens ont été retardées ou simplement annulées. Les deux zones industrielles de Saïda et Aïn El Hadjar, jadis florissantes, se sont rétrécies comme une peau de chagrin avec la fermeture de plus d'une dizaine d'usines qui a eu de sérieuses répercutions sur le développement local, engendrant un accroissement du chômage. La ville de Saïda a connu, durant la décennie noire, un exode rural massif et les bidonvilles ont poussé comme des champignons dans les zones périphériques. Malgré les initiatives entreprises par l'administration pour le retour des migrants dans leurs régions respectives, les problèmes persistent et demeurent toujours comme une plaie béante. Ne pouvant oublier leurs anciennes habitudes et leur mode de vie, certains d'entre eux élèvent des ovins et des bovins dans des locaux expressément construits en la circonstance à l'intérieur du tissu urbain. Sept bidonvilles représentant des centaines de familles ceinturent la ville. Les efforts entrepris par la wilaya dans le cadre du recasement n'ont pas atteint les objectifs escomptés en raison de quelques bénéficiaires de logements qui ont, après avoir vendu le pas de porte, regagné leurs anciennes habitations. Pour ce qui est des espaces verts, Saïda s'est vu décerner le premier prix au niveau national du temps du défunt ex-wali de Saïda, Hamid chaouch.
Actuellement, les espaces verts et les jardins publics sont complètement délaissés et exploités par des désœuvrés qui s'adonnent à toutes sortes de méfaits, à l'exemple du jardin public 20-Août. Les forêts ne sont pas mieux loties, le cas le plus manifeste est celui de l'abattage d'une centaine d'arbres d'eucalyptus de la forêt récréative d'El Ogbane par une entreprise privée conventionnée avec la direction de la Conservation des forêts en vue de la fabrication des rondeaux et d'autres ustensiles de cuisine. Il convient de rappeler que la forêt d'El Ogbane, située à un km de la ville, représente l'un des plus beaux sites de la wilaya et où visiteurs et sportifs trouvent fraîcheur et ombre associées à cet endroit paradisiaque, véritable poumon de la ville. Les saïdis n'ont d'autre choix que de traîner dans les cafés et de rêvasser dans les rues et boulevards de la cité. Hormis le centre de loisirs scientifique qui a ouvert ses portes récemment, les autres infrastructures sont en état de rénovation depuis de longues années, à l'exemple de la cinémathèque El Merdja et la salle de cinéma El Feth. Quant au cinéma Dounyazed, son sort demeure inconnu. Bien qu'il existe plus de 700 associations dans la wilaya, seule une minorité active réellement. Selon un document officiel de la wilaya dont une copie est en notre possession, les contraintes rencontrées pour le développement de cette ville sont dues tout d'abord à l'insuffisance des ressources locales et au fort endettement des communes dont le développement local est exclusivement tributaire du concours du budget de l'état, au manque d'attractivité de la wilaya en matière d'investissement en raison de l'absence d'équipements structurants et d'incitations fiscales et financières spécifiques ainsi qu'au manque de moyens d'étude et de réalisation et d'entreprises performantes pour la réalisation de projets de développement de grande envergure. Avec le programme des hauts-plateaux, dont le budget réservé à cette ville est estimé à 6 900 milliards de centimes, et le programme quinquennal, celle-ci peut relever le défi et permettra à la ville des eaux minérales de retrouver sa splendeur d'antan.
F. Z.


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