La balance agricole connaît un important déficit : les exportations alimentaires atteignent seulement 66 millions de dollars, contre 3,68 milliards de dollars pour la facture alimentaire. Si les exportations de marchandises en 2006 représentent un record, les importations ont également atteint un pic. Les premières, indiquent les statistiques douanières, se chiffrent à 52,8 milliards de dollars, les secondes à 21 milliards de dollars, contre 20,35 milliards de dollars en 2005. Les importations enregistrent donc une hausse de 3,18%. La facture alimentaire connaît une augmentation de près de 3%. Elle se situe à 3,68 milliards de dollars, contre 3,58 milliards de dollars à l'exercice précédent. À rapporter avec les exportations alimentaires : seulement 66 millions de dollars. Les achats de céréales se situent à 1,22 milliard de dollars, en légère baisse. Les importations de lait, de viandes et de légumes ont respectivement baissé de près de 12%, de 30,61% et de 18,15%. En revanche, les achats de sucre, de café et thé ont augmenté. Pour le premier produit, les importations atteignent 420 millions de dollars. Pour le second et troisième produits, elles se situent à 166 millions de dollars, contre 144 millions de dollars à l'exercice précédent. Concernant les biens de consommation non alimentaires, la facture médicament stagne : 1,067 milliard de dollars, contre 1,072 milliard de dollars en 2005. Les importations de biens d'équipement ont baissé de 2% : 8,43 milliards de dollars, contre 8,6 milliards de dollars à l'exercice précédent. Ce qui semble indiquer qu'on n'assiste pas encore à la montée en cadence du plan de relance. Les importations de véhicules stagnent également : 1,8 milliard de dollars en 2005 et 2006. Les biens d'équipement agricoles enregistrent, eux, une baisse de 15% : 136 millions de dollars contre 160 millions de dollars en 2005. Les biens destinés à l'outil de production connaissent une hausse de 17%. La tendance à la hausse des importations inquiète. On est passé d'une facture des importations de 10 milliards de dollars dans les années 1990 au double ces dernières années. En cas d'un retournement du marché pétrolier, l'Algérie peinera pour assurer les équilibres macroéconomiques, d'autant que la balance des services enregistre également un déficit causé par la montée des rapatriements, notamment des associés de Sonatrach. Pour le seul 1er semestre 2006, ces derniers se sont établis à 2,90 milliards de dollars. Morale de l'histoire : la diversification de l'économie nationale urge. Les Etats-Unis, premier partenaire commercial de l'Algérie Les Etats-Unis restent en 2006 le premier partenaire commercial de l'Algérie avec un volume d'échanges de 15,4 milliards de dollars. L'Italie se classe en seconde position avec 10,7 milliards de dollars suivie de la France avec 8,6 milliards de dollars. Les Etats-Unis restent notre premier client avec 14 milliards de dollars. L'Italie se classe au second rang avec 8,9 milliards de dollars. L'Espagne et la France suivent avec respectivement 5,5 milliards de dollars et 4,3 milliards de dollars. La France reste notre premier fournisseur avec 4,3 milliards de dollars. Suivent l'Italie, la Chine, l'Allemagne, les Etats-Unis et l'Espagne avec respectivement 1,8 milliard de dollars, 1,7 milliard de dollars, 1,46 milliard de dollars, 1,41 et 1 milliard de dollars. N. R.