Lors d'un point de presse improvisé en marge de la cérémonie de l'inauguration du nouveau siège de l'agence Cnep de Bordj Menaïel, M. Djamel Bessa, P-DG de la Cnep a rappelé qu'il n'existe pas de contentieux avec les EPLF. “Nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde parce que nous avons des contraintes d'ordre réglementaire édictées par la Banque d'Algérie que nous devons respecter”, a indiqué M. Bessa ajoutant que son institution financière est arrivée à la limite de ses possibilités avec l'EPLF de Boumerdès et elle ne peut aller plus loin sous peine de se mettre en violation de la loi sur la monnaie et le crédit. M. Bessa a précisé que la Cnep ne peut financer l'EPLF de Boumerdès au-delà de 25% des fonds propres de la banque. “Nous avons déjà atteint ce taux et nous ne pouvons continuer à financer les EPLF”, a indiqué le P-DG. Néanmoins, il a ajouté qu'en dehors de cet aspect réglementaire tout le reste pourra être négocié en faisant allusion aux difficultés objectives qu'auraient rencontrées l'EPLF à la suite du séisme du 21 mai 2003. Abordant la question des problèmes rencontrés sur le terrain en ce qui concerne le programme LSP pour lequel son institution a organisé une campagne de sensibilisation, M. Bessa a affirmé que certains promoteurs en charge de la réalisation de ce type de logements n'ont pas compris ce qu'est la vente sur plan. “Dans certaines régions, ça marche très bien alors que dans d'autres ça n'a pas bien marché car les promoteurs n'ont pas compris le dispositif légal.” Pour ce qui est du programme des 65 000 logements locatifs lancés il y a un peu plus de deux mois, le P-DG de la caisse d'épargne a réitéré l'engagement de son institution à réceptionner ce programme au plus tard fin 2009. La Cnep est appelée à lancer d'ici 2009 un programme de 18 000 logements promotionnels, a-t-il ajouté. Au sujet du fameux programme dit “Cnep-APC” lancé en 1987 et arrêté en 2003, qui traîne encore des litiges et des retards, M. Bessa a précisé que l'APC est le seul promoteur avant de préciser que les APC n'ont pas les moyens humains et techniques pour assurer le suivi technique des ouvrages. “En plus, la loi oblige le promoteur à avoir un statut de commerçant et les APC sont dépourvues de cette qualité”, a souligné le P-DG, en invitant les APC à trouver un repreneur qui a la qualité de commerçant pour achever les travaux ou en lancer d'autres. “La Cnep est prête à assurer le financement sous cette forme”, a-t-il précisé. Au sujet du centre commercial de l'EPLF de Boumerdès appelé communément “le Titanic” qui accuse plus de 17 ans de retard, M. Bessa a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour qu'il soit achevé courant 2007. M. T.