Des universitaires et des industriels se sont rencontrés, avant-hier, à l'université de Boumerdès pour la présentation de l'Ecole doctorale de développement durable (EDEDD, à l'initiative, de M. Tarzoult, ancien universitaire de l'ex-INGM de Boumerdès, actuellement enseignant- chercheur dans une école française. Selon M. Tarzoult, la mise en place de l'EDEDD répond à plusieurs objectifs, parmi eux la formation des formateurs dans un domaine qui présente des enjeux stratégiques par rapport à la maîtrise de l'énergie et à la protection de l'environnement. “Le projet soumis à l'expertise a eu d'abord l'aval de la conférence régionale des établissements du centre pour obtenir par la suite l'agrément du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec l'ouverture de 30 postes pour l'année 2006 -2007”. Organisée en deux ans d'études, sous forme d'un programme standardisé, la formation de l'EDEDD est conçue en vue d'une acquisition de compétences scientifiques et techniques de haut niveau, notamment en projets d'ingénierie. “Le cursus pédagogique proposé comprend un ensemble de modules élaborés et assurés par un corps professionnel sélectionné en Algérie et en Europe”, explique un responsable, qui ajoute que, lors de la seconde année, un stage de formation aura lieu en laboratoire ou dans une entreprise pour permettre d'élaborer un mémoire de fin d'études. À noter que l'inauguration de ce premier concours a eu lieu le 14 janvier et a été marquée par l'intervention de Bernard Lemoult, adjoint au directeur des études de l'Ecole de Nantes, qui a animé une conférence sur “Les changements climatiques”. De l'avis de tous, cette école est considérée comme une première en Algérie. Mme Kesri, rectrice de l'université de Boumerdès, a indiqué que cette école sera un lieu d'échanges et de rencontres entre les universités du bassin méditerranéen. M. T.