L'itinéraire à partir de la place des Martyrs, Abane-Ramdane, place Kennedy, pour aller vers Keddour-Boumedous, impose la démolition du siège du groupement de la gendarmerie de la wilaya et la prison du Koudiat considérée comme l'une des plus anciennes du pays, se trouvent en plein centre-ville, soit entre le stade Benabdelmalek et l'ex-quartier Saint-Jean. En effet, les travaux précédant le lancement du chantier de réalisation de tramway dans la ville des Ponts sont à un stade très avancé. Les intervenants concernés par ces travaux ont effectué les déviations nécessaires pour mener à bien le tramway. 85% des déviations souterraines des câbles téléphoniques et de l'eau, ont été réalisés, ont-ils indiqué. Et d'ajouter : “La cadence des travaux entamés jusque-là est acceptable et tout sera prêt pour le démarrage du chantier dans les délais prévus.” L'entreprise, qui devra prendre en charge la réalisation du tramway de Constantine, sera sélectionnée dans les semaines à venir, selon les dernières déclarations du wali. Le premier responsable de la wilaya a tenu à préciser qu'aucune maison et aucun local ne seront détruits. Dans le cas contraire, les propriétaires seront dédommagés. D'autant plus que le mégaprojet, qui a été adopté officiellement par le gouvernement, classé comme “projet d'utilité publique”, a bénéficié d'une enveloppe financière assez conséquente et d'une batterie de dispositions réglementaires qui le rendent réalisable. Des déclarations qui n'ont pas mis fin à la polémique qui anime toujours les discussions dans la ville des Ponts. L'itinéraire à partir de la place des Martyrs, Abane-Ramdane, place Kennedy, pour aller vers Keddour-Boumedous, impose la démolition du siège du groupement de la gendarmerie de la wilaya et la prison du Koudiat considérée comme l'une des plus anciennes du pays, se trouvent en plein centre-ville, soit entre le stade Benabdelmalek et l'ex-quartier Saint-Jean. Une décision qui a été rejetée en bloc par certaines associations et personnalités. D'ailleurs une pétition portant plusieurs signatures dont celles d'ex-ministres et de ministres toujours en exercice, a été signée. Le motif du refus, selon leurs propos, est que la prison est considérée comme une partie de la mémoire de la cité à protéger. Des arguments qui ne font pas cependant l'unanimité au sein de la population, car d'autres pensent que ceux qui sont contre la démolition de la prison et de la caserne ont pris l'habitude de dire non à tout projet porteur pour cette ville. Madani R.