Suite à notre Radar du 7 février dernier faisant état de la situation d'un père, S. Farid, en grève de la faim après avoir été privé de droit de visite de sa fille, sa belle-famille nous a fait parvenir une longue mise au point dans laquelle elle conteste sa version. “Je tiens à démentir l'histoire fausse, fabriquée de toutes pièces par S. F. à propos de l'enlèvement de sa petite fille par ses beaux-parents”, écrit la sœur de sa femme qui s'est présentée hier à notre rédaction. Après avoir relaté les conditions dramatiques du décès de sa sœur le 23 janvier 2000 en France, l'auteur de la mise au point nous explique que par décision de justice, en date d'octobre 2000, la garde de la petite fille est revenue à sa grand-mère avec un droit de visite pour le père le vendredi de 9h à 17 h. Selon les termes de la mise au point, le père de l'enfant n'a pas donné signe de vie pendant 3 ans, et il n'est revenu en Algérie que pour s'opposer à un jugement le condamnant pour non-paiement de la pension alimentaire. “En ce qui concerne le droit de visite de sa fille, personne ne l'a empêché, chaque vendredi nous nous présentons au poste de police du 6e arrondissement, comme le stipule l'ordre du procureur, mais le père refuse d'emmener sa fille, se contentant d'insulter les grands-parents devant elle et de repartir en la laissant en pleurs”, écrit encore l'auteur de la mise au point qui accuse le père de sa nièce de faire pression sur la famille pour récupérer la fille et la prendre avec lui en France.