Le rapport du SG de l'ONU sur la situation au Sahara occidental a été favorablement accueilli par l'Algérie. Dans une déclaration rendue publique hier par le porte-parole du MAE, l'Algérie a tenu “à saluer la constance de la position et le sens élevé de responsabilité qui caractérisent ce rapport au regard de la question cruciale du parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental à travers le libre exercice par le peuple sahraoui de son droit naturel et inaliénable à l'autodétermination”. À cet égard, l'Algérie “se félicite du fait que le rapport du SG réitère la proposition de négociations sous les auspices de l'ONU entre deux parties en conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario afin de parvenir à la solution politique assurant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination”. En appuyant “cette perspective de réactivation du processus de règlement de la question du Sahara occidental” et en encourageant “les parties en conflit à suivre cette recommandation”, le porte-parole du MAE affirme que l'Algérie “considère comme vaine toute initiative unilatérale s'inscrivant en dehors des résolutions pertinentes des Nations unies et qui vise, de façon préjudicielle, à établir des liens de souveraineté pourtant inexistants”. Le porte-parole ajoute que s'agissant du Sahara occidental “classé par l'ONU comme territoire non autonome conformément à la charte, la Cour internationale de justice a invalidé cette prétention à l'existence de tels liens de souveraineté et a bien établi que la décolonisation du Sahara occidental relève de l'application de la résolution n°1514 du 14 décembre 1960”. En appelant le Conseil de sécurité à “investir son autorité dans la préservation de la légalité internationale au Sahara occidental et à faire prévaloir les valeurs de paix et de justice dans l'intérêt de toute la région”, l'Algérie réitère “sa ferme conviction que le cadre consensuel élaboré par la communauté internationale pour la solution de ce dernier cas de décolonisation en Afrique constitue la base politiquement correct et juridiquement valide pour la détermination du statut final du Sahara occidental, d'une manière démocratique, pacifique, juste et durable”. S. T.