L'Algérie s'est félicitée de la “constance de la position du Conseil de sécurité” de l'Onu sur la nature du conflit du Sahara occidental et les conditions de son règlement, après l'adoption mercredi dernier de la résolution 1813 réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. “Le Conseil de sécurité vient d'adopter une nouvelle résolution sur le Sahara occidental par laquelle il a solennellement réaffirmé son ferme attachement à la légalité internationale concernant cette question de décolonisation”, a indiqué, dans une déclaration, le porte-parole du ministères des Affaires étrangères (MAE). Le conseil a également réaffirmé “son engagement à continuer de soutenir le processus de négociations directes lancé voici un an entre le royaume du Maroc et le Front Polisario”, a ajouté le MAE. L'Algérie “se félicite de la constance de la position du Conseil de sécurité sur la nature du conflit du Sahara occidental et les conditions de son règlement et de sa volonté d'aider les deux parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, fondée sur le libre exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l'autodétermination”, a-t-il souligné. Elle fait sien “l'appel du Conseil de sécurité aux parties à s'engager dans des négociations plus intenses et plus substantielles, en vue de mettre en œuvre les résolutions 1754 et 1783 et d'assurer le succès des négociations”. “En sa qualité de pays voisin soucieux de voir ce conflit fratricide résolu, au plus tôt, l'Algérie tient enfin à réitérer son plein appui au processus de négociations directes engagé entre le royaume du Maroc et le Front Polisario sous l'égide des Nations unies et à apporter toute contribution utile à son succès”, a assuré le MAE. L'Algérie “tient, dans le même temps, à souligner qu'il n'y a de solution juste et définitive à ce conflit que celle-là qui respecte la volonté souveraine du peuple du Sahara occidental librement exprimée à travers un référendum d'autodétermination respectueux de la doctrine et de la pratique des Nations unies en matière de décolonisation”, a-t-il conclu.