À El-Oued, la police est à la recherche d'un garçon de 16 ans disparu il y a 5 jours de cela en compagnie d'une parente à lui, “prostituée” de son état, si l'on se réfère aux déclarations des parents de l'enfant. L'histoire de cette fugue, qui s'apparente à un kidnapping, est démoniaque. L'affaire a été rendue publique lorsque les services de la police ont déclenché une enquête juste après une plainte déposée par le père de l'enfant. Ce dernier, B. A.Y., accuse une parente, âgée de 35 ans, d'avoir kidnappé son fils en guise de vengeance. Selon la version de ses proches, “depuis deux mois, les parents ce cette femme de mœurs légères ont chargé le père de veiller sur elle puisqu'ils ne sont pas arrivés à mettre fin à ses pratiques douteuses”. Ce dernier ne trouva comme moyen que d'enfermer la jeune femme, qui sera enchaînée, dans une maison inoccupée. Selon nos mêmes sources, la femme a tenté, à maintes reprises, de se libérer de sa prison, en vain. Elle a même essayé de soudoyer les enfants en leur proposant des sommes alléchantes contre les clés de la porte de la chambre-prison. Dans la nuit de dimanche à lundi derniers, vers 20 heures, elle a réussi à se libérer de sa geôle avec le fils de B. A.Y., Souheib en l'occurrence. Selon toute vraisemblance, l'enfant a volé la clé des poches de son père pour libérer la femme. Le père, désespéré et les larmes aux yeux, a déposé une plainte contre la femme en l'accusant d'enlèvement. Cela fait cinq jours que des recherches ont été entamées pour retrouver l'enfant et la jeune femme, en vain. Le père croit que cette femme a utilisé son fils comme couverture lors de ses déplacements pour ne pas soulever les doutes et les interrogations et éviter d'éventuelles arrestations car elle donne l'apparence d'une mère avec son enfant et non d'une femme kidnappeuse. Mais le plus drôle dans cette affaire que même si la version de femme ravisseuse se vérifie, la jeune femme, elle aussi et indépendamment des doutes qui pèsent sur sa conduite, a été séquestrée pendant deux mois, ce qui est condamnable. En attendant de connaître la version des faits de la jeune femme et du garçon, beaucoup de questions se posent sur le traitement que subit encore la femme et sur les méthodes “musclées pour ne pas dire barbares” de gestion des conflits entre les membres d'une même famille. Reste à savoir que devant la prolifération de certains maux sociaux et de la délinquance, certains parents, après une longue démission, réagissent par des actions contraires à toutes les règles. Khaldi B.