Selon un communiqué de l'Union arabe de football, le président Soltan Ben Fahd, qui occupe également le poste de président de la Fédération saoudienne de football, a ordonné la mise en place d'une commission d'enquête chargée d'établir la vérité sur les évènements survenus à l'issue de la demi-finale retour ayant opposé l'Entente de Sétif à Ahly Djeddah disputée mercredi dernier au stade du 8-Mai-45. Présidée par le Soudanais Majdi Chemsdine, membre du bureau exécutif de l'UAFA, ladite commission qui sera installée au plus tard mardi prochain, est composée en outre, selon une source proche de l'instance arabe, d'un Libanais, d'un Libyen et d'un Yéménite. Elle aura pour mission d'établir un rapport complet pour mettre la lumière sur les accusations du président Ahmed Al-Marzouki et le remettre dans les brefs délais à la commission de discipline qui aura à trancher sur cette affaire. Pour cela, elle additionnera des représentants des deux clubs, le commissaire du match le Tunisien Khalil Rouissi ainsi que l'arbitre de la rencontre le Marocain Abderrahim Al-Ardjoun, quoi que ces deux derniers auraient déjà transmis leur rapport largement favorable aux représentants algériens, d'après notre source. Auparavant, le responsable de la commission de discipline Saïd Belkhayat a tenu à travers un autre communiqué à démentir catégoriquement les informations parues dans plusieurs quotidiens saoudiens samedi dernier notamment à Al Watan faisant état de la suspension du stade du 8-Mai-45, lequel d'après le journal saoudien n'arbitrera pas la finale aller de la quatrième édition de la Ligue des champions arabe. Serrar : “C'est un grave précèdent” Par ailleurs, comme il fallait s'y attendre, la direction de l'Entente de Sétif n'a pas tarder pour réagir aux graves accusations des dirigeants du Ahly Djeddah à travers un communiqué signé par le président du club Abdelhakim Serrar. En effet, dans la correspondance en question et dont une copie a été transmise à l'Union arabe de football, le boss ententiste a tenu à dénoncer les attaques gratuites dont a fait l'objet aussi bien sa personne et certains membres de son comité pour avoir réservé un accueil un peu spécial à leurs hôtes saoudiens. “Bien au contraire, toutes les conditions ont été mises à leur disposition. Rien n'a été laissé au hasard. Leur représentant a d'ailleurs tout vérifié bien avant l'arrivée la délégation”, pouvait-on lire entre autres. “La délégation saoudienne a été accueillie avec les fleurs… Leurs accusations reflètent ni moins ni plus leur déception d'être sortis par la petite porte d'une compétition dont ils misaient beaucoup… Leurs déclarations sont graves et portent atteinte aux relations entre les peuples, deux pays car dire que la marche contre le terrorisme est une manœuvre, c'est vraiment absurde”. Par ailleurs, le boss des Aigles noirs a précisé que les Saoudiens sont allés loin en inventant des subterfuges invraisemblable tels que les chiens égorgés dans leurs vestiaires. “Pourquoi n'a-t-on pas filmé ces scènes alors qu'ils avaient en leur compagnie un photographe”, peut-on lire encore. Pour conclure, Hakoum n'a pas omis de réaffirmer son intention de déposer une plainte auprès de l'UAFA pour les préjudices moraux à l'encontre du club ainsi que l'ensemble du peuple algérien. F. R.