La commission de discipline de l'Union arabe de football a rendu son verdict sur l'affaire Entente-Ahly Djeddah. Après avoir reçu les conclusions de la commission d'enquête installée par le président de l'UAFA, Soltan Ben Fahd, le CD, par l'entremise de Saïd Belkhaït, a communiqué les décisions prises à l'encontre du club saoudien du Ahly. Ainsi, Khaled Badra et le Brésilien Antonio Caiou Silva ont écopé d'une suspension de six mois de toutes compétitions organisées par l'UAFA, à compter du 19/4/2007, assortie d'une amende de 1 500 dollars pour chacun d'eux, et ce, en application de l'article 5-10 du règlement de la commission de discipline. Par ailleurs, l'international espoir saoudien, Ahmed Darouiche, a écopé d'une lourde sanction, à savoir une suspension d'une année avec une amende de 1500 dollars (article 1-11). Concernant les autres incriminés dans le rapport du commissaire du match et de l'arbitre, on note la mise à l'écart du dirigeant ahloui Khaled Mohamed Bamchmous pour une année avec interdiction d'assister aux matches de l'UAFA, outre une amende de 1 500 dollars, selon l'article 4-11. Par ailleurs, signalé par l'arbitre Al Ardjoun, l'Entente de Sétif a écopé d'une sanction financière de 5 000 dollars pour jet de fumigènes et arrêt de la partie pendant deux minutes avec un dernier avertissement. En cas de récidive, précise le communique de l'Union arabe de football, les Sétifiens joueront leur prochain rendez-vous arabe à 150 km du stade du 8-Mai- 45. Toujours au registre des sanctions à l'encontre du Ahly Djeddah, la Fédération saoudienne de football a, de son côté, pris des mesures disciplinaires à l'encontre de certains joueurs ahlaouis suite aux incidents ayant émaillé la finale de la Coupe du trône disputée vendredi dernier au stade Fahd-Benabdelaziz à Djeddah face à l'Ittihad. Ainsi, le capitaine d'équipe Husseïn Abdelghani a écopé d'une suspension de trois matches fermes suite à son accrochage avec l'arbitre assistant. C'est le cas également d'Ibrahim Al Hazizi qui a écope également d'une sanction de même nature. Cela dit, du côté de la direction de l'Entente, on n'est pas encore près d'“enterrer la hache de guerre” concernant les déclarations tendancieuses d'Al Marzouki. D'ailleurs, le président ententiste Abdelhakim Serrar, par l'entremise de son représentant devant la commission d'enquête, a renouvelé sa position au sujet de cette affaire. “Il est hors de question de réconciliation tant que la direction du Ahly Djeddah n'a pas présentés des excuses officielles comme nous l'exigeons”, a déclaré Karim Ouyahia aux membres de la commission d'enquête présidée par le Soudanais Majd Chemseddine. F. R.