Le cabinet a réalisé un audit à une cinquantaine d'entreprises en Algérie. Le cabinet algérien de conseil et d'audit financier KPMG vient de mettre sur le marché le Guide Investir en Algérie 2007. Le document contient toutes les connaissances actuelles et le savoir-faire du cabinet en matière de modalités d'investissement qui sont appliquées sur le marché algérien. Selon ses concepteurs, c'est un outil indispensable d'aide à la décision au profit de l'ensemble des communautés d'affaires algérienne et étrangère. “Les investisseurs potentiels ainsi que les entreprises déjà implantées en Algérie ont besoin d'une source d'informations unique et fiable leur permettant de prendre des décisions éclairées”, souligne-t-on dans un communiqué. C'est, d'ailleurs, cette raison qui a motivé les dirigeants de KPMG à rééditer ce guide toutes les années “afin de coller au plus près à la réalité du marché algérien”, précisera M. Jean-Marie Pinel, P-DG de KPMG. Employant plus de 60 personnes, KPMG Algérie, né en 2002, assiste ses clients à tous les niveaux de leur développement, “de la décision d'investir jusqu'à la certification internationale de leurs comptes, en passant par l'assistance au rachat d'entreprises et la mise en place d'un business plan”. KPMG Algérie a réalisé un audit à une cinquantaine d'entreprises. Il a également été sollicité par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI), notamment dans le cadre du processus de privatisation. Plus de 70% de ses activités ont trait à l'accompagnement des sociétés étrangères désireuses d'investir en Algérie. Le reste représente les entreprises algériennes qui le sollicitent pour un audit ou autres prestations. Les sociétés, qui souhaitent s'installer en Algérie, appréhendent essentiellement, selon M. Pinel, la législation en vigueur concernant l'investissement, l'état judiciaire, la sécurité juridique dans le domaine financier… M. Pinel reste convaincu de l'émergence d'une nouvelle race d'entreprises valables qui solliciteront une certification de leurs comptes. Dans le guide, il est fait état ainsi de la législation et du risque juridique. Il est mentionné aussi les perspectives de développement de certains secteurs-clés à l'horizon 2010. Il s'agit des travaux publics, un secteur qui a bénéficié dans le cadre du programme de soutien à la relance économique d'une enveloppe conséquente pour la réalisation de nombreux projets de réalisation d'infrastructures, notamment l'autoroute Est-Ouest. Il est également indiqué les programmes d'investissement de Sonatrach et de Sonelgaz pour les prochaines années qui s'élèvent à plusieurs dizaines de milliards de dollars US. La pharmacie et les produits pour la médecine dont les besoins futurs en médicaments, consommables, appareils médicaux sont estimés à 1,5 milliard de dollars US, restent un autre secteur potentiel pour les investisseurs. À cela, il y a lieu d'ajouter l'industrie dont la production nationale ne couvre que partiellement un marché estimé à 5 milliards de dollars US. La consommation d'acier est, selon le guide, de l'ordre de 2 millions de tonnes, alors que la production ne répond qu'à 30% de la demande avec des capacités installées de 2,5 millions de tonnes. L'agroalimentaire est un secteur qui intéressera, en outre, les opérateurs étrangers d'autant plus que l'industrie de transformation souffre d'un déficit important. Par ailleurs, KPMG compte lancer aussi son guide sur les hydrocarbures dans lequel sont expliquées les dispositions de la nouvelle loi. B. K.