KHEMIS EL KHECHNA LES HABITANTS DENONCENT Les habitants de Khemis El Khechna, chef-lieu de daïra dépendant de la wilaya de Boumerdès, ne sont pas satisfaits de leurs responsables locaux. Ils ne cessent d'interpeller les hauts responsables de la wilaya sur l'état déplorable de leur ville, quartiers et douars. Une ville qui n'a pas changé d'un iota depuis des années, selon les dires des citoyens. Pourtant, des communes voisines, comme Hammadi et Ouled Moussa qui dépendent de cette même daïra et dont le budget est plus restreint que celui de Khemis El Khechna, ont connu ces dernières années des changements, notamment en matière d'ouverture de nouvelles routes. Les habitants de Khemis El Khechna ont, à maintes reprises, exprimé leur ras-le-bol dans la rue pour revendiquer leurs droits. “Le centre-ville étouffe, les routes sont dégradées, pleines de cratères et nids-de-poule remplies d'eaux stagnantes polluées. L'éclairage public est insuffisant et beaucoup de véhicules de gros tonnage circulent jours et nuit. Il est désolant de voir ce qui se passe dans notre ville”, ont déclaré des citoyens. Nacer Zerrouki EL AFFROUN CIRCONSCRIPTION DES FORÊTS : à quand un siège décent ? La circonscription des forêts fait figure de sinistrée au vu du local — un réduit insalubre — qu'elle occupe depuis près de quarante ans : cinq niches (autrefois des cachots utilisés par l'administration coloniale) faisant office de bureaux bas, exigus, humides et aux murs lézardés, encombrées de mobilier (bureaux, chaises, armoires) métallique rouillé et bancal, et séparées par un couloir étroit au plafond fissuré. Une odeur de sous-bois, de renfermé, indispose à l'entrée où armoire métallique, mobylette, bancs, brinquebalants obstruent le passage. Le sol, à l'origine cimenté, est érodé, crevassé. La local est occupé en permanence (de jour comme de nuit) par le corps technique (en tenue paramilitaire) et le corps commun (civils : ouvriers sur terrain, opération radio...) En moyenne, trente-cinq personnes par jour s'y retrouvent. Il est aisé de remarquer que lorsque l'un des employés est assis quatre sont debout. Ils s'assoient en fait à tour de rôle. D'autres devisent debout la porte d'entrée, à l'air libre. C'est qu'on ne peut sûrement pas rester longtemps enfermé dans un tel réduit. À quand un siège de la circonscription des forêtS digne de ce nom et de la noble mission qui le caractérise ? F. S.