jijel à quand la démolition des baraques de fortune ? La commune de Ziama Mansouriah, à 43 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya Jijel, a connu un exode rural massif durant la décennie noire. Des centaines de familles se sont installées dans la périphérie, aux lieux dits Azirou, Tarcha, Sonelgaz, El Kitoune, dans plus de 100 baraques de fortune. À vocation touristique, cette commune se clochardise et se dégrade au fil des jours. Lors de sa dernière visite dans la localité, le wali de Jijel a donné instruction aux autorités locales de démolir une dizaine de baraques mais, à ce jour, rien n'a été fait. Pourquoi ? Selon nos sources, les procès-verbaux ont été signés par les services de la police et la daïra mais l'APC n'a pas encore signé pour l'exécution de la démolition. Des familles, qui habitaient ces baraques, ont bénéficié de logements sociaux mais ils n'ont toujours pas quitté les baraques. D'autres ont vendu leurs baraques à d'autres. Ziama la coquette mérite mieux, les autorités locales doivent appliquer les lois de la République. M. Bouchama tamalous (skikda) six mois de prison ferme pour l'employée indélicate Le tribunal de Tamalous a jugé dimanche une affaire relative à une employée, N. M., de la daïra qui aurait escroqué une femme sourde-muette qui lui aurait promis l'attribution d'un logement social en contrepartie d'une somme de 5 millions de centimes. La sourde-muette qui, selon ses déclarations, a refusé de payer cette somme, a reçu le lendemain en son domicile cette employée pour lui demander de lui prêter ses bijoux pour les porter lors de ses fiançailles. Ces bijoux, une chaîne, des boucles d'oreilles et des bagues estimés à une valeur de 5,1 millions de centimes, ont été perdus par l'employée qui n'a pu nié l'emprunt au cours d'un accident de la circulation, selon ses dires. La victime, qui n'a ni bénéficié du logement promis ni on lui a rendu ses bijoux, a donc accusé l'employée d'escroquerie. Jugée pour abus de confiance, cette employée indélicate qui, de surcroît, était recrutée dans le cadre de l'emploi de jeunes a écopé d'une peine de 18 mois dont 6 de prison ferme, assortie d'une amende de l'ordre de 20 000 DA, en plus de 50 000 DA de dommage pour la victime, après que le procureur de la république a requis une peine de 2 ans de prison ferme et une amende de 200 000 DA. Le fait saillant relevé dans cette affaire est l'absence d'un orthophoniste au niveau du tribunal pour mieux exprimer les déclarations de la sourde-muette. Puisque c'est la fille cette dernière qui a essayé d'interpréter les gestes de sa mère. Cependant, elle n'a pas convaincu le juge d'autant plus qu'elle répondait elle-même à sa questions sans attendre les réponses de sa mère. Il devient donc impératif de faire appel à des orthophonistes assermentés pour exprimer fidèlement les déclarations des sourds-muets. A. Boukarine