Le ministre de l'énergie et des Mines, Chakib Khelil, conduit une délégation algérienne aux travaux de la session de la Commission du développement durable des Nations unies, réunie du 9 au 11 mai, au siège de l'Organisation internationale, à New York pour sa quinzième session, sous le thème de “l'énergie pour le développement durable, le développement industriel, la pollution atmosphérique et les changements climatiques”. “Nous allons sortir avec une déclaration qui prend en compte tous les aspects énergétiques qui conditionnent le développement durable. Nous allons nous focaliser sur les actions et les mécanismes que les pays en développement doivent mettre en place pour avoir accès à des énergies commerciales et limiter le recours aux sources d'énergies traditionnelles comme la biomasse, le bois et autres matériaux qui contribuent à la dégradation de la nature”, a précisé le ministre. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en inaugurant mercredi dernier les travaux de la rencontre, a insisté sur la nécessite de fournir aux plus pauvres l'assistance nécessaire pour rendre plus propres les technologies énergétiques dont ils font usage. Pour Ban Ki-moon, les problématiques relatives au développement durable touchent surtout les pays pauvres puisque environ 1,6 milliard de personnes sont aujourd'hui privées d'accès à l'électricité et 2,4 milliards ne disposent pas de services énergétiques modernes qui leur permettraient de satisfaire leurs besoins domestiques quotidiens.