Les maladies dites rares ou orphelines sont celles qui touchent un nombre restreint de personnes par rapport à la population générale. Le seuil admis, à titre indicatif, en Europe est d'une personne atteinte sur 2 000. En Algérie, la sclérose en plaques et la myasthénie sont considérées comme des maladies orphelines. Ces deux pathologies seront au centre des débats des 7es Journées nationales sur les maladies orphelines en neurologie qu'organisera la Société algérienne de neurologie et de neurophysiologie clinique (SANNC), les 23 et 24 mai prochains à Oran. Des experts maghrébins et français prendront part à cette rencontre au cours de laquelle ils présenteront les résultats des nouvelles recherches entreprises en France et aux Etats-Unis. En effet, deux communications, l'une portant sur les journées françaises de neurologie (tenues en avril 2007), et la seconde sur l'American Academy of Neurology (du 1er au 5 mai à Boston), seront présentées lors de cette rencontre qui regroupera quelque 300 neurologues algériens. La politique du médicament neurologique sera également le thème central de cette rencontre, selon Le Pr Arezki Mohamed, président de la SANNC. “Notre société favorise la politique du consensus thérapeutique plutôt que l'avis de quelques experts”, explique-t-il à Liberté. En outre, quatre équipes médicales d'Alger, de Blida, Constantine et de Tlemcen doivent présenter les conclusions de leurs études sur la sclérose en plaques, une maladie neurologique chronique souvent invalidante qui affecte le système nerveux central. Ces équipes sont notamment parvenues à la conclusion qu'un dixième des patients a besoin d'un traitement spécifique dont l'efficacité est avérée. Rafik Benkaci