Le syndicat de l'industrie pharmaceutique français dénommé Les entreprises du médicament (LEEM) a saisi les autorités algériennes pour leur demander de proroger de 2 ans la protection des molécules mères appartenant aux laboratoires de l'Hexagone. Si les responsables du LEEM reconnaissent que la protection de 20 ans des brevets est conforme aux textes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), il n'en demeure pas moins qu'ils réclament un délai supplémentaire de deux ans, et ce, “compte tenu du développement récent des capacités techniques des opérateurs algériens dont certains sont aujourd'hui en mesure de copier des médicaments techniquement plus complexes”. Les rédacteurs du courrier proposent même de créer un comité qui sera chargé d'étudier cette requête. Les autorités algériennes n'ont pas encore répondu à cette demande, mais les producteurs algériens du médicament crient déjà au scandale d'autant que l'importation a repris de manière anarchique.