La porte-parole du PT a fustigé certains partis, sans les citer nommément, pour avoir été derrière les tentatives de la vente aux étrangers des richesses nationales. La présidente du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a animé un meeting, hier matin dans la ville des Mille coupoles. Force est de constater que le meeting de la porte-parole du PT a drainé de nombreux citoyens dans la salle de la culture d'El-Oued. Sans détour, Mme Louisa Hanoune a fustigé certains partis sans les citer nommément pour avoir été derrière les tentatives de vente aux étrangers des richesses nationales. “En 2004, des partis algériens et d'autres étrangers, et à l'aide de certains partis politiques ont exposé le pays à la dislocation et à la division en vue de vendre les richesses nationales du Sud aux étrangers.” Et d'ajouter : “Ils ont serré l'étau sur les entreprises nationales pour les mettre en faillite.” Pour cela, “la loi sur les hydrocarbures nous a été imposée en 2005. Elle donne des contrats de concessions aux étrangers”. Et d'expliquer encore : “Nous étions les seuls opposants à cette loi à l'APN.” Louisa Hanoune a critiqué également les étrangers, à leur tête les Américains qui veulent accaparer les richesses du Sud, le gaz et le pétrole et le secteur pétrochimique. “Nous sommes contre la privatisation sauvage qui a mis au chômage 1,2 million de travailleurs et la fermeture de plus de 1 200 entreprises publiques.” Mme Hanoune a plaidé pour Saidal et son patron Ali Aoun qui est, selon elle, “innocent” parce qu'il a refusé de vendre Saidal. Sur sa lancée, elle a soutenu la politique de réconciliation nationale et l'investissement dans le secteur de l'industrie lourde qui peut sauvegarder la main-d'œuvre. Mme Hanoune a appelé la population à aller au scrutin le 17 mai pour construire “la République unifiée” et pour faire barrage à ceux qui veulent de l'Algérie “une autre Somalie, un autre Irak ou un autre Afghanistan”, a-t-elle conclu. Khaldi B.