La Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) a annoncé hier, dans un communiqué, que le mécanisme de prise en charge par l'Etat de la différence entre le prix de revient et le prix de vente du sachet de lait pasteurisé a été “approuvé” par les ministères concernés et les producteurs, et a appelé en conséquence à la reprise de la production. “Suite à la réunion de travail tenue ce lundi entre des cadres du ministère du Commerce et celui des Finances, d'un côté, et les représentants des producteurs de lait, de l'autre, le système de mise en place du mécanisme de compensation a été étudié et approuvé”, indique le communiqué. La même source ajoute que “le délai de remboursement des producteurs de lait a été fixé à la fin du mois de mai en cours”. “Compte tenu de ces éléments, la Cipa réitère son appel en direction des producteurs de lait pour qu'ils poursuivent leurs activités”, conclut le communiqué. La confédération avait lancé un premier appel dans ce sens avant-hier après s'être assurée de l'issue positive des discussions achevées hier. Cette annonce est de nature à désamorcer la crise née, il y a quelques semaines, lorsque les producteurs de lait pasteurisé en sachet se sont mis à revendiquer, face à une forte augmentation des cours de la poudre de lait importée, l'alignement du prix de vente public (25 DA/litre) sur les coûts réels (environ 40 DA, selon eux) ou bien un relèvement de la subvention de l'Etat à hauteur des charges supplémentaires consenties.