La journée a été marquée par les plaidoiries et le réquisitoire du procureur. Ce dernier a requis une peine de 5 ans de prison ferme avec une amende de 5 000 DA à l'encontre de six cadres du groupe Eriad et de sa filiale Molitel de Blida ainsi qu'une peine de 2 ans de prison ferme, avec une amende de 5 000 DA à l'encontre des P-DG des groupes Blanky et La Belle. Le verdict de l'affaire d'Eriad et de sa filiale les Moulins du Tell (Molitel) sera rendu mardi prochain par le tribunal correctionnel de Blida et ce, après avoir entendu les avocats de la défense. Le procès d'Eriad s'est poursuivi avant-hier jusqu'à une heure tardive de la soirée. Dans la journée, le procès a été marqué par les plaidoiries de la défense et le réquisitoire du procureur près le tribunal correctionnel de Blida. Ce dernier, rappelons-le, a requis une peine de 5 ans de prison ferme avec une amende de 5 000 DA à l'encontre de six cadres du groupe Eriad (Alger) et de sa filiale Les Moulins du Tell (Molitel) de Blida. Aussi, il a été requis une peine de 2 ans de prison ferme, avec une amende de 5 000 DA à l'encontre des P-DG des groupes Blanky et La Belle. Les avocats de la défense, qui ont plaidé l'acquittement de leur mandant, ont estimé le réquisitoire du procureur trop sévère car, à leur avis, il ne repose sur aucun fondement. Selon Me Laceb, un des avocats de la défense, “dans ce procès, nous remarquons, qu'il y a absence de la partie civile. En plus, il y a lieu de signaler que les deux commissions installées qui ont relevé des irrégularités, n'ont abouti à rien”. Le DG de Molitel de Blida est accusé de “dissipation et détournement de deniers publics, passation de marchés contraires à la législation et faux en écritures comptables”. M. Melizi, P-DG du groupe Eriad, quant à lui, a avoué au juge : “J'ai été convoqué, à l'époque, par le Chef du gouvernement lequel m'a ordonné d'achever le groupe Eriad Alger et ses filiales, j'ai répondu, si je dois l'achever, je le ferai d'une manière humaine. Mon plus grand souci, M. le juge, était de sauver les 5 400 travailleurs du spectre du chômage. Voilà, aujourd'hui, où j'en suis.” K. Fawzi