BLIDA LA BANDE À “TAGOU” ARRÊTEE Les éléments de la brigade de Gendarmerie de Méramane (Blida) ont arrêté les cinq brigands de la bande du dénommé Tagou, âgé de 24 ans, toujours en fuite avec son acolyte H. N., 21 ans. Cette bande, qui agit sous les ordres de Tagou, a été à l'origine de plusieurs actes de vandalisme, de vol et d'agression. La gendarmerie a enregistré plusieurs plaintes déposées par les citoyens agressés, délestés de leur argent et de leurs biens par ces bandits, dont la moyenne d'âge est de 19 ans. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Blida, trois membres de la bande ont été placés sous mandat de dépôt et deux autres sous contrôle judiciaire. K. Fawzi boumerdès zemmouri se “bidonvillise” Zemmouri n'est plus cette ville qui attire chaque été des centaines de touristes. Les gourbis ont envahi la ville de partout. Les nouvelles favelas érigées à Draâ Edalys, un quartier situé en plein centre-ville sont un exemple édifiant. “Zemmouri n'a pas été détruite par le séisme mais par l'incompétence des responsables et leur indifférence”, affirme un ancien footballeur du club sportif local qui ne reconnaît plus sa ville naguère connue par ses maisons aux tuiles rouges alignées et leurs belles clôtures de bougainvilliers. Pour lui Zemmouri ne mérite pas ça. Et les autorités avec un minimum de bon sens auraient pu éviter que des baraques en tôle et en parpaing soient construites dans le centre-ville. Pis, des sinistrés qui ont bénéficié de nouveaux logements ont gardé leurs gourbis alors qu'ils devaient être détruits le jour même de leur relogement. Une situation qui a encouragé d'autres citoyens à ériger d'autres baraques pour en faire des magasins. La rentrée de la ville offre, elle aussi, un spectacle désolant avec ces constructions hideuses faites en tôle, alignées les unes avec les autres. Zemmouri est devenu un immense bidonville au point où les différentes opérations d'aménagement menées ces derniers temps n'ont eu aucune répercussion sur l'état de la ville. Les habitants de la cité de recasement situé en face du commissariat attendent toujours d'être relogés dans des logements décents. Le projet est à l'arrêt faute de permis de construire affirment les responsables de l'association de ladite cité. C. FAIROUZ AMENAGEMENT DE LA VILLE DE BEJAIA LA RUE DES AURÈS OPERERA SA MUE La rue des Aurès, l'axe principal qui assure la jonction vers toutes les directions de la ville de Béjaïa, vit au rythme d'une opération d'élargissement et de modernisation qui sera lancée incessamment dans le but “d'assurer une meilleure fluidité dans la ville”, a déclaré le wali de Béjaïa, M. Rachid Fatmi, lors de la réunion avec le bureau d'études chargé de cette opération, et qui a d'ailleurs présenté à l'assistance sa propre vision pour l'aménagement de cette rue. Pour l'année 2007, la wilaya de Béjaïa a bénéficié de deux opérations importantes. La première consiste en des travaux de réfection des chemins communaux et la deuxième cible l'aménagement et la réhabilitation des anciens quartiers et lotissements de la ville qui, faut-il le souligner, datent des années 1980. Quarante-huit communes et douze sites sont concernés par cet aménagement, et une enveloppe estimée à 120 millions de DA est allouée à cette opération, sans compter le montant accordé à la route des Aurès. Des projets, à l'instar de la nouvelle gare routière futuriste, ainsi que l'ouverture de l'aéroport Abane-Ramdane au trafic aérien, après avoir subi aussi beaucoup d'aménagements, donneront certainement une autre dimension à cette ville . A. HAMMOUCHE