Au cours de son intervention, la ministre déléguée à la Recherche scientifique a mis l'accent sur le rôle de l'université “pour trouver des solutions aux problèmes des jeunes dans la ville” Un colloque international se déroule, depuis lundi, au niveau de l'université de Skikda, avec la participation de laboratoires algériens et français sur les raisons du développement des formes urbanistiques particulières. Des analyses qui seront axées sur la place de la jeunesse dans les villes, ses difficultés et sa précarité sociale ainsi que sur les phénomènes urbains sans cesse croissants comme le vol, la toxicomanie et la violence. Trois thèmes sont abordés, à savoir l'analyse des situations sociale, économique, familiale et professionnelle des jeunes ainsi que leur rapport avec les différentes institutions, contribuant à la réflexion sur l'existence de difficultés et leur nature. Le second thème est axé quant à lui sur les conduites des jeunes et leur place dans la ville, la violence, la marginalité, la toxicomanie mais aussi l'émergence de nouveaux espaces de socialisation avec sans doute une transformation de la notion de “vivre ensemble”. Le dernier thème concerne le travail comme espace de sociabilité, l'insertion professionnelle, l'école où des projets font des jeunes des acteurs sociaux incontournables. Les communications pourront, en outre, fournir des analyses sociologiques, éducatives et psychologiques. Lors de la séance d'ouverture, la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah, a intervenu en disant : “L'université doit jouer son rôle afin de trouver des solutions pour les jeunes dans les villes.” Elle dira, en outre, que les constructions illicites sont l'une des raisons de la marginalisation accusant les collectivités locales d'encourager ce genre de construction. Elle suggérera de revoir le principe de la ville ainsi que les changements des lois pour les mieux adapter à la réalité. Lors de son discours d'ouverture, la ministre révèle l'affectation de 100 milliards de DA pour la recherche scientifique, 650 millions de DA pour les laboratoires de recherche et la création de 25 autres centres de recherche. Un total de 16 000 enseignants chercheurs en bénéficieront. A. Boukarine