POSTE DE KHEMIS MILIANA le calvaire des retraités Les retraités de la wilaya d'Aïn Defla, surtout ceux de la région de Khemis Miliana, se trouvent confrontés, à chaque virement, à des tracasseries les mettant dans tous leurs états. Ces virements, qui ont lieu le 23 de chaque mois, les contraignent à prendre d'assaut la recette principale de Khemis Miliana et y subir un véritable calvaire. Une longue chaîne se forme dès les premières heures de la matinée en raison du manque de préposés aux guichets. C'est le cas notamment au niveau de la recette de la cité Souffay où deux préposés seulement sont appelés à accueillir des centaines de clients surexcités. La situation est telle que même les agents de l'ordre de la poste appréhendent la date de virement des pensions et autres payes. Pourtant, la ville de Khemis Miliana a bénéficié de l'ouverture de 4 recettes de 3e classe aux quartiers Souamma, Boutane, Souffay et haï Dardara. Moha b. ILLILTÈNE (IFERHOUNÈNE) UNE DECHARGE À HAUT RISQUE Les habitants du chef-lieu d'Illiltène, dans la daïra d'Iferhounène (wilaya de Tizi Ouzou), notamment la population scolaire, qui environne l'oued Bouchiker, transformé en dépotoir, vivent dans une situation sanitaire des plus critiques. La présence de cette décharge sauvage près des écoles et des habitations relève d'une situation aberrante que les responsables locaux tardent à prendre en charge. Située à moins de dix mètres des établissements scolaires, cette décharge répand ses relents sur toutes les habitations environnantes. Elle sert notamment l'ensemble des commerçants installés au chef-lieu de la commune, à quelques mètres du siège de l'APC. Les insectes, les rats et autres bestioles prospèrent en même temps que les enfants qui s'y amusent quelquefois. Tout ce qui peut accentuer les risques s'amasse ainsi à vue d'œil et à l'air libre. Il faut savoir que l'école primaire, le CEM et le lycée de la localité, comptant plus de 2 000 élèves, sont construits sur une même ligne. Si l'on compte en plus toutes les habitations environnantes, on peut s'attendre à une véritable catastrophe écologique et humaine. Le manque d'imagination et l'immobilisme ambiant accentuent le tragique de la situation. Faut-il attendre qu'une épidémie se déclare pour réagir ? Les citoyens se trouvent pénalisés à plus d'un titre. Ne trouvant aucune écoute, ils sont livrés à eux-mêmes, encourant tous les risques. Sollicité à plusieurs reprises par les responsables des écoles et les voisins de cette source de pollution et de maladie, les responsables locaux n'ont pris aucune mesure préventive à ce jour. Une situation qui nécessite une prise en charge d'urgence avant la saison chaude imminente. KOUCEILA TAGHILT