VILLAGE CHOUIRIAT À MESDOUR (BOUIRA) les infrastructures de base inexistantes Située au sud de la wilaya, la commune de Mesdour a bénéficié d'une grosse enveloppe financière dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux initié par le président de la République afin d'aider ces populations à sortir de leur isolement. Si les pouvoirs publics annoncent en grande pompe de grands projets, sur le terrain c'est autre chose. L'exemple le plus frappant ce sont les conditions dans lesquelles vivotent les habitants du village de Chouiriat. Ce hameau, distant de 4 km du chef-lieu de la commune de Mesdour (50 km au sud de la ville de Bouira), est privé d'éléments élémentaires de survie. Dans une lettre adressée au wali de Bouira, dont nous détenons une copie, les habitants interpellent ce responsable sur leur situation. Le premier point soulevé est l'entretien de la route communale qui relie leur village au chef-lieu de la commune. Réalisée en 1990, la route se trouve dans un état lamentable. Cet état de fait a engendré un autre problème qui n'est pas des moindres, à savoir le manque de transport scolaire. Le problème de l'AEP est posé avec acuité. Le réseau de l'eau potable a été réalisé en 1971 par les habitants avec leurs propres moyens et d'une manière anarchique. Actuellement, le réseau rouillé est un danger sur la santé de la population. L'assainissement est un point noir. Les eaux usées sont déversées dans un oued qui servait à l'arrosage des jardins le longeant. Justement, ce oued départage le village en deux, et un pont entre les deux est une priorité. A. DEBBACHE RENOVATION DU MARCHE DE KHEMIS MILIANA UN CHANTIER À L'ABANDON ! Le marché de Khemis Miliana qui a fermé ses portes le mois dernier, sur injonction du wali d'Aïn Defla, pour une totale rénovation, risque de connaître des retards dans l'accomplissement de cette opération, au grand dam des marchands, surtout les bouchers. Ces derniers, qui ont été tous priés de faire sortir leurs étals du marché, ont été obligés de louer ou de sous-louer d'autres locaux pour une durée d'un mois, c'est-à-dire la période des travaux. Hélas, ces derniers ont vite déchanté car, après avoir creusé des évacuations pour les égouts, l'entrepreneur chargé des travaux a fermé les portes et n'a plus donné signe de vie. Cela a poussé les bouchers, soit à fermer leur commerce, soit à en louer de nouveaux. Pis, certains ont posé leurs étals au beau milieu des vendeurs de fruits et légumes sans aucune mesure d'hygiène. Des bouchers nous ont fait part des pertes occasionnées sur leur chiffre d'affaires en menaçant d'aller voir le wali, car le chef de daïra et le P/APC leur ont promis de faire avancer les travaux, sans toutefois tenir leur promesse. Contacté, le nouveau P/APC de Khemis Miliana, M. Larachiche, en remplacement du candidat à la députation, nous a confirmé que le chantier est à l'abandon, qu'il allait convoquer l'entrepreneur et que l'éventualité de le changer n'est pas à écarter. En attendant, les clients de ce marché ne savent plus où acheter leur viande. Moha B.