Le fait insolite de voir deux AG extraordinaires se tenir simultanément en fin de semaine a, en fin de compte, été vite réduit à une probabilité qui ne verra sûrement pas le jour à la direction de la jeunesse et des sports d'Oran. L'instance locale que dirige Maâmar Benafla a, d'ailleurs, décidé de retarder toute “assemblée à problèmes” de l'ASMO jusqu'à ce que soit étudié en détail la composante de cette même assemblée. Bendadache brandissant la liste des deux tiers de l'AG de 2002 et l'actuel comité directeur qui s'appuie sur celle de 2004 risquent, affirme une source autorisée, de voir la DJS couper la poire en deux en proposant une nouvelle mouture qui regroupera plus d'une centaine de membres, toutes tendances représentées, y compris celle des anciens joueurs. Ce sera, de fait, aux membres de cette éventuelle nouvelle liste que revendrait le droit de convoquer une AGE, sachant en parallèle que la DJS devrait jouer sur l'équilibre des forces en présence pour éviter qu'une partie donnée détienne une majorité absolue. Ce mercredi ne verra, de fait, pas d'AGE, mais plutôt une “réconciliation attendue”. Abdelkader Bendadache avec son certificat d'incapacité de travail de 40 jours, Filali Houari avec un autre de 21 jours, et Baghor Merouane avec 18 jours, conséquences de l'incident qui a eu lieu à la DJS en fin de semaine dernière (voir Liberté Foot du samedi 26 mai), devraient, en effet, privilégier un arrangement à l'amiable lors de leur comparution demain au tribunal. De quoi apaiser quelque peu les esprits asémistes, en attendant que soit définitivement tranchée l'affaire de l'AGE. Côté technique, l'ASMO recevra, presque dans l'indifférence, cet après-midi le CAB avec une équipe bis dans une rencontre sans enjeu et sans attrait. A. KARIM