Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique organise les 30 et 31 mai un colloque international sur le système LMD, dans le cadre de l'application de son programme d'activités pour l'année 2006-2007, concernant son volet lié aux réformes et à l'introduction de ce système de formation universitaire en Algérie. Selon M. Mustapha Haouchine, directeur de l'enseignement au niveau du ministère, l'objectif de cette rencontre est d'échanger les expériences avec les partenaires nationaux et internationaux et d'évaluer les étapes franchies par la réforme des enseignements supérieurs en Algérie. M. Haouchine a précisé, lors d'un point de presse tenu hier au siège du ministère de l'Enseignement supérieur, que ce colloque contribuera à donner un nouvel élan à la mise en œuvre de cette réforme. Il a indiqué également que plusieurs thèmes seront débattus lors de cette rencontre, notamment “Identification des modes de gouvernance appropriés en lien avec le système LMD”, “Relation université-entreprise”, “Dispositifs d'évaluation et assurance qualité”, “Master et école doctorale”, “Approche comparative des systèmes LMD”. Selon notre interlocuteur, l'apport qualitatif attendu de cette importante rencontre, qui coïncide avec la sortie de la première promotion de licenciés LMD, sera “sans conteste positif” au regard de la qualité et de la diversité de la participation attendue, tant au niveau national qu'international. Cette rencontre scientifique et pédagogique regroupera les responsables des établissements de formation et de recherche avec les représentants des secteurs d'activités économiques nationaux, ainsi que les organisations patronales, professionnelles et consulaires. Plusieurs experts étrangers venus de différents pays (européens, nord-américains, arabes, africains et maghrébins) ayant introduit le LMD dans leur système universitaire et de représentants d'institutions internationales seront présents. Pour sa part, Saâdani Arezki, directeur de la coopération et des échanges extérieurs au ministère, a déclaré que “cette démarche gagnerait en efficacité si elle intégrait des expériences vécues aussi bien des systèmes d'enseignement supérieur performants que des systèmes d'enseignement émergents”. N. A.