“Les problèmes posés par les retraités trouveront leurs solutions au moment et en temps opportuns”, a déclaré Abedelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l'UGTA, mercredi dernier, lors de la réunion de la commission exécutive de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) qui s'est tenue à l'hôtel El-Kettani (Bab El-Oued). Il a informé les membres de la Commission exécutive de la fédération (CEF) de la décision d'installer un retraité, en l'occurrence M. Mohamed Sahraoui, à la tête du conseil d'administration du CNR et s'est engagé d'élargir ce conseil à d'autres administrateurs représentant la FNTR-UGTA. Approuvant cette proposition du secrétariat fédéral, M. Smaïl Allouchiche a été nommé au poste de secrétaire général et M. Belkacem Djtli en qualité de nouveau membre du secrétariat fédéral — en remplacement — au poste laissé vacant par le départ de M. Abedelmadjid Azzi. Au sujet du plan social, les membres de la CEF réitèrent leur adhésion aux décisions de la création d'un fonds national de réserves des retraités (FNTR) alimenté principalement par 2% des produits de la fiscalité pétrolière, la création d'une caisse autonome de recouvrement des cotisations de la Sécurité sociale et la création d'une indemnité complémentaire. Cependant, les membres de la CEF se félicitent des progrès accomplis dans le règlement de 50% des points inscrits dans le cahier des revendications adoptées par le 4e congrès. Par ailleurs, les représentants de la CEF demandent au secrétariat fédéral de se mobiliser pour faire aboutir les autres doléances qui restent encore en suspens, à savoir l'affranchissement de l'impôt sur l'IRG de toutes les pensions inférieures à 15 000 DA et fixer un taux raisonnable pour toute pension supérieure à ce seuil, la fixation du montant minimum de pension à 100% du Smig au lieu de 75%. La réduction de la condition du bénéfice de la pension de retraite de 15 à 5 années de cotisation sociales et l'application du code 82-179 afin de bénéficier des œuvres sociales aux retraités et à leur famille. Ils revendiquent, également, la suppression définitive du contrôle automatique pour les retraités souffrant de maladies chroniques. Ils demandent, par ailleurs, l'application de la loi 83-12, en matière d'inclusion des périodes de congés payés dans le calcul de la pension et réclament le remboursement à la CNR, par le Trésor public, de l'indemnité complémentaire pour la pension et rente (ICPR) dont le montant s'élève à 12 milliards de DA. N. A.