Les approches mises en œuvre dans le processus de développement agricole et rural n'ont pas permis d'arriver aux résultats escomptés. C'est à un constat d'échec qu'ont abouti les analyses menées en ce qui concerne les démarches appliquées en matière de vulgarisation agricole. Car, fait-on remarquer, il a été trop misé sur le transfert de technologie et, qu'en outre, il n'avait pas été tenu compte des aspects socioculturels des paysans. La recherche de nouvelles approches a donc été rendue nécessaire afin de “faire participer davantage les populations rurales à la planification et à la mise en œuvre des activités de développement”. Ainsi, est-il devenu d'une importance primordiale d'accorder un intérêt croissant à la communication et d'identifier “les méthodes susceptibles d'aider les collectivités à améliorer leurs connaissances et leurs aptitudes, et de promouvoir les échanges d'information à tous les niveaux entre les individus engagés dans une entreprise de développement”. C'est dans le but de promouvoir davantage la dimension “communication” qu'un atelier de formation traitant des concepts, systèmes, approches et méthodes a été organisé, hier, au centre de formation et de vulgarisation agricole de Médéa. Devant s'étaler sur deux journées, le séminaire qui est d'abord destiné aux chargés de l'appui des instituts techniques, des responsables de bureaux de formation et de vulgarisation des directions des services agricoles, et des formateurs des établissements dépendants, est articulé autour de plusieurs communications. Centrées sur les différentes approches relatives à la communication, les interventions mettent l'accent sur la vulgarisation agricole dans ses volets théorique et pratique, les propos de sociologie sur la diffusion des innovations en milieu rural, l'approche du projet relatif au panel des exploitations professionnelles et certifiées, etc. M. EL-BEY