Les hasards du calendrier font que l'organisation de cette consultation à l'échéance du délai légal, coïnciderait avec le début du Ramadhan et de la rentrée scolaire. Sachant toute l'importance que les citoyens accordent à ces deux évènements, on les voit mal porter un quelconque intérêt à la chose politique. Louisa Hanoune avait raison de demander le recul de la date des élections locales. Et très vraisemblablement, elles seront reportées, du moment que le gouvernement, à l'initiative du ministre de l'Intérieur, présentera un projet dans ce sens. Et on voit mal la nouvelle APN le bloquer, dès lors que le report, loin d'être dicté par une quelconque considération politique, obéit surtout à un souci pratique. En effet, les hasards du calendrier font que l'organisation de cette consultation à l'échéance du délai légal, coïnciderait avec le début du Ramadhan et de la rentrée scolaire. Sachant toute l'importance que les citoyens accordent à ces deux évènements, on les voit mal porter un quelconque intérêt à la chose politique surtout que la campagne électorale tomberait en plein mois d'août qui rime avec les délices de la grande bleue qu'avec les supplices des meetings électoraux. La date du 24 novembre paraît être une fenêtre de tir raisonnable. Entre-temps, le Ramadhan et la rentrée des classes auront été dépassés. Et puis le mois de novembre pour la tenue de ces élections est plus propice à une participation. Et encore ! Car la leçon du 17 mai n'a pas été visiblement comprise par les pouvoirs publics. En effet, au lieu d'interpréter la forte abstention des législatives comme un appel au changement, un carton rouge brandit à la face de la classe politique, ces mêmes pouvoirs ont préféré y voir un simple mouvement d'humeur des Algériens, mécontents de leurs députés. C'est en tout cas la lecture faite par Abdelaziz Belkhadem. Et la quasi-reconduction du gouvernement, alors qu'il est le premier concerné par la rouste du 17 mai, montre à l'évidence que le peuple n'a pas été compris. D'où le risque majeur d'assister le 24 novembre à un bis repetita des législatives. N. S.