Lors d'une réunion tenue, au siège de la wilaya de Sétif, le chef de l'exécutif n'a pas été tendre avec le premier responsable de l'entreprise japonaise Cojool, chargée de la réalisation d'un tronçon de 75 km sur le territoire de la wilaya de Sétif. Lors de son réquisitoire, le wali a laissé entendre que “les autorités locales ne badinent pas, lorsqu'il s'agit du respect des délais de réalisation”. “Je suis plus japonais que vous”, a-t-il déclaré, devant le n°1 du consortium japonais. Même si les travaux ont enregistré un taux d'avancement appréciable au début de l'année, il semblerait que le chef de l'exécutif est loin d'être satisfait. Aussi, il a clairement laissé entendre que des sanctions pourraient tomber, en cas de retard. Rappelons que le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors d'une visite de travail et d'inspection effectuée, le 17 février dernier, s'est dit satisfait du travail des responsables locaux qui ont levé toutes les contraintes administratives et techniques, afin que l'entreprise Coojal puisse entamer la réalisation du tronçon de l'autoroute Est-Ouest qui débute des limites de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj jusqu'à la wilaya de Mila. À cet effet, il a été procédé à la finalisation de 319 opérations d'expropriation, ainsi qu'à l'indemnisation de leurs propriétaires. Par ailleurs, l'étude a établi que le tronçon qui longe la wilaya de Sétif comportera deux viaducs, trois aires de repos et six échangeurs. Actuellement, la société japonaise est arrivée à achever les travaux de terrassement sur une longueur de 12 km et l'ouverture d'un couloir. Rappelons aussi, que le consortium japonais, vu l'importance de la wilaya de Sétif considérée comme centre névralgique, a installé son quartier général, au lieudit El Hachichia à une vingtaine de km au sud de la ville de Sétif, où toutes les commodités sont réunies. Pour installer leur deuxième base de vie, les Nippons ont choisi le village de Arair à quelques encablures de la ville d'el-Eulma. Faouzi Senoussaoui