tébessa un homme électrocuté Un quinquagénaire, originaire de la ville de Morsott, distante de 30 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tébessa, est mort, avant-hier, à la suite d'une électrocution, au moment où ce dernier venait de recharger la batterie de son véhicule. Selon notre source, sa femme et ses enfants ont alerté les éléments de la Protection civile qui se sont immédiatement dépêchés sur les lieux en compagnie des services de la sûreté. La victime a été transportée à la morgue de l'hôpital Allia. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'accident est dû principalement à la négligence de la victime qui a utilisé des câbles vétustes, provoquant un ourt-circuit. MAÂLEM HAFID Constructions illicites à el milia (jijel) PLUS DE 100 DECISIONS DE DEMOLITION ATTENDENT EXECUTION Selon une source proche de l'APC d'El Milia, située à soixante-dix kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Jijel, plus de cent décisions de démolition des baraques de fortune attendent exécution. Le dossier de l'habitat précaire à El Milia prend de l'ampleur de jour en jour. Des cités entières ont été créées illicitement lors de la décennie noire, lorsque les habitants des mechtas de Beni Khettab, de Ouled Yahia Khadrouche, Ouled Aouate, Beni Oujbane et Ouled Rabah ont fuit les terroristes pour s'installer dans des baraques de fortune à la périphérie d'El Milia. Le visiteur à El Milia sera choqué par ces constructions illicites qui poussent comme des champignons. La ville se dégrade et se clochardise. Les autorités locales sont obligées de passer à l'acte, surtout au centre-ville, à la cité El Kafour et la cité El Moudjahidine, où l'APC compte lancer des projets d'utilité publique. Pour rappel, l'APC d'El Milia a démoli récemment dix habitations illicites mais ça ne suffit pas pour donner un nouveau look à cette ville. M. BOUCHAMA le calvaire des lycéens de aïn kechra (skikda) l'inscription d'un nouveau lycée s'impose Des parents d'élèves du lycée de Aïn Kechra, soixante-dix kilomètres du chef-lieu de la wilaya, lancent un appel aux autorités concernées pour la réalisation d'un nouvel établissement dans cette daïra afin d'accueillir les nouveaux lycéens de l'année scolaire 2007-2008 dans les meilleures conditions. Le seul lycée disposant de vingt salles de cours a eu à gérer vingt-cinq groupes pédagogiques durant l'année scolaire 2006-2007, soit sept classes roulantes. Un nombre jugé très élevé pour maintenir une discipline de rigueur et également dispenser un enseignement de qualité. À cela, il faut ajouter la surcharge affectant les salles qui accueillent en moyenne quarante élèves chacune, selon un enseignant de ce lycée. Même la proposition de créer deux autres salles en préfabriqué pour atténuer un tant soit peu cette surcharge et faire face au nombre d'élèves qui arriveront du cycle moyen accuse déjà du retard. Selon des enseignants, le lycée accuse un manque d'au moins quatre salles de cours. Il devient alors impératif d'inscrire un projet de construction d'un autre lycée dans cette région qui est appelée à recevoir un nombre beaucoup plus important de scolarisés durant les années à venir. A. BOUKARINE