Les Etats-Unis ont défini jeudi le rôle élargi qu'ils entendent donner à un nouvel émissaire du quartette pour le Proche-Orient, alors que les spéculations allaient bon train sur une possible nomination de Tony Blair à ce poste. Elles ont encore été renforcées par des entretiens que le président George W. Bush a eus jeudi avec celui qu'il présente comme son “ami” et qui a été son allié le plus solide dans la guerre en Irak, au point d'être dénigré par ses détracteurs comme le “caniche” du président américain. La Maison-Blanche a de nouveau refusé de confirmer ou démentir publiquement les informations pourtant de plus en plus insistantes, selon lesquelles elle poussait pour que M. Blair devienne un envoyé spécial pour le Proche-Orient après qu'il aura quitté ses fonctions la semaine prochaine. Mais MM. Bush et Blair se sont parlés au cours d'une vidéoconférence sécurisée pour la signature d'un traité de coopération commerciale et militaire, et une porte-parole n'a pas écarté la possibilité qu'ils aient parlé de l'avenir du Premier ministre. R. I./Agences