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Gouvernance : quel mode d'emploi en Algérie ?
Un débat organisé par la Confédération des cadres de la finance
Publié dans Liberté le 25 - 06 - 2007

Selon le Pr Yahia Zoubir, expert, les ”éléments-clé” de la bonne gouvernance, à savoir la liberté d'expression et d'association, l'impartialité de l'administration, l'indépendance de la justice et la recherche du consensus, doivent être favorisés.
“Depuis septembre 2001, la nouvelle approche sur la gouvernance connaît un recul. Il y a un consensus en Occident qui montre que le crime organisé, le terrorisme international et l'immigration illégale sont considérés comme les plus grandes menaces. Le facteur sécuritaire a été inclus dans la définition de la bonne gouvernance, pour les pays du sud de la Méditerranée.”
Ces propos ont été tenus hier par le docteur Yahia Zoubir, professeur à l'université Euromed de Marseille (France), au Centre international de presse d'Alger. Participant à l'université d'été de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC), l'universitaire a rappelé que “le concept de gouvernance n'est pas nouveau”, puisqu'il date du temps des Grecs, en notant pourtant que sa définition actuelle renvoie au “processus de décision et à travers lequel ce processus est appliqué”. Un processus qui impliquerait des “acteurs formels et informels”, y compris “des lobbies et les médias”. “Dans cette conception, le gouvernement n'est qu'un acteur dans cette gouvernance. Excepté le gouvernement et l'armée, tous les autres acteurs sont inclus dans l'expression de société civile”, a expliqué M. Zoubir. Il a beaucoup insisté sur les “éléments-clé” de la gouvernance, surtout sur “la liberté d'expression et d'association”, “l'impartialité de l'administration”, “l'indépendance de la justice” et la recherche d'un “consensus”. “La bonne gouvernance exige une médiation des différents intérêts de la société, pour obtenir le plus large consensus”, a-t-il soutenu. Sur le chapitre de la démocratie, Yahia Zoubir a informé de cet “autre débat” qui est mené par les néo-orientalistes qui laissent supposer “une soi-disant incompatibilité de l'Islam avec la démocratie”. “Je rappelle qu'après la Seconde Guerre mondiale, des théoriciens disaient aussi que l'Amérique latine ne serait jamais démocratique à cause de la religion catholique”, a-t-il ajouté. Pour l'expert en relations internationales, les “excuses” trouvées à l'absence de développement des pays de la Méditerranée ont entraîné une expérience en Irak en vue d'avoir “un effet boule de neige” dans les pays arabo-musulmans et depuis le 11 septembre 2001, “la promotion de la démocratie” à travers le Grand-Moyen-Orient. “Mais, depuis l'élection du Hamas en Palestine, les puissances occidentales ont fait un pas en arrière”, a-t-il souligné, déplorant l'arrêt de “l'ouverture politique” dans les pays arabo-musulmans, ainsi que “le soutien apporté par les puissances occidentales aux régimes totalitaires sous prétexte qu'ils assurent une stabilité”.
De son côté, Ahmed Benbitour a affirmé que “le système politique algérien est totalitaire”, en se demandant s'il est possible de changer un tel système en “système démocratique”. “Pour aller vers la démocratie, il faut passer par la libéralisation politique”, a déclaré l'ex-Chef du gouvernement.
L'intervenant a également mis en exergue les effets néfastes de la rente “dans les pays non encore construits”, à la différence des pays séculaires comme la Norvège par exemple, en faisant remarquer que les organisations nationales agréées de la société, dépendent “financièrement de l'Etat” et finissent par “s'aligner au moment de prendre des décisions”. “Nous n'avons pas d'institutions capables de mobiliser la nation vers le progrès et la prospérité”, a assuré l'expert économique. Selon lui, cette situation a eu pour conséquence “l'appel à des compétences individuelles qui ne sont pas encore écoutées par les gouvernants”.
À Ahmed Benbitour de plaider, enfin, pour l'ouverture d'un débat en Algérie, avec “la société et des personnalités” avec l'objectif d'“organiser une période de libéralisation politique”. “De la sorte, les élections présidentielles de 2009 seront la concrétisation de cette libéralisation et la mise en place de la démocratie”, a révélé M. Benbitour plus loin.
H. Ameyar


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