Bush vient de donner un tour de vis supplémentaire à l'entrée dans son pays. Washington a accru les mesures de sécurité aux frontières américaines. Il sera très prochainement exigé de toute personne étrangère souhaitant visiter, étudier, se soigner ou même faire des affaires dans le pays du libéralisme, de donner en plus des mesures déjà en place, telle que se déchausser pour vérifier si le soulier n'est pas une bombe, ses dix empreintes digitales. Auparavant, une seule suffisait et sa lecture se faisait sur une sorte de puce incorporée dans un nouveau type de passeport électronique exigée par l'Administration américaine. Apparemment, cette mesure serait insuffisante puisqu'il est annoncé la mise en place de nouveaux scanners d'empreintes digitales, de meilleure qualité que ceux qui sont en service actuellement conçus pour lire la photo et deux empreintes digitales. Les nouvelles machines sont actuellement testées dans dix aéroports américains dont l'aéroport John-F-Kennedy de New York, l'aéroport O'Hare de Chicago et l'aéroport Dulles International de Washington. Le nouveau système sera également expérimenté dans plusieurs ambassades américaines. Cette nouvelle exigence concerne aussi bien les ressortissants de l'UE, qui bénéficient actuellement, avec d'autres pays, d'un régime particulier, que les ressortissants des autres pays, dont l'Algérie, qui ont besoin d'un visa pour entrer aux Etats-Unis. Mais cela reste aux yeux des services de sécurité américains insuffisant ! Les contrôles aux frontières seront renforcés, après les empreintes des dix doigts, par des données biométriques concernant le visage et la rétine, demain, pourquoi pas l'ADN. Les inventeurs de scanners nouvelles générations se frottent, eux, leurs mains. D. Bouatta