Le ministre de l'énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, conduira la délégation algérienne. L'Algérie sera, cette année, le pays partenaire de la 10e édition du Forum d'affaires germano-arabe, qu'organise, chaque année, la chambre germano-arabe de commerce et d'industrie (Ghorfa) et l'association des chambres de commerce et d'industrie allemandes et qui se tiendra, du 11 au 13 juillet à Berlin. Une délégation forte de 160 personnes, conduite par le ministre de l'énergie et des mines, participera à cet important événement qui regroupe quelque 700 décideurs de l'économie allemande et des pays arabes, ainsi que des hommes politiques, dont le ministre allemand de l'Economie et des Technologies, M. Michael Glos, et le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa. Ce forum représente un espace pour l'investissement, invitant les entreprises du secteur privé et public à tirer profit de l'énorme potentiel économique du marché arabe en générale et algérien en particulier et à contribuer ainsi au renforcement des relations économiques germano-arabes. Pour l'Algérie, cette édition devrait revêtir une importance particulière tant elle sera une occasion à saisir pour présenter aux hommes d'affaires, allemands et arabes, les multiples possibilités offertes en matière d'opportunités d'investissement en Algérie et dans différents secteurs. Le programme de ce forum prévoit l'organisation de trois sessions plénières dont une réservée à l'Algérie et huit ateliers spécialisés sur les thèmes suivants : “Energie et industrie pétrochimique”, “Energie renouvelable”, “routes, autoroutes et plans urbains,” “ports et aéroports et environnement et eau”, “Technologies de l'information et de la communication”, “Formation professionnelle, Privatisation, investissement et transfert de technologie” et enfin “services financiers.” Au-delà de la présence du président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), M. Brahim Bendjaber, plusieurs cadres des secteurs de l'énergie, de l'eau, des infrastructures, des finances, de l'éducation, la promotion de l'investissement… participeront à cette manifestation. En parallèle, un séminaire sur les énergies renouvelables est programmé. L'intérêt allemand pour le marché algérien n'est d'ailleurs plus à démontrer. Les relations économiques algéro-allemandes ont connu un développement positif au cours des dernières années. De 43 membres, lors de sa création, il y a à peine une année et demie, la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande compte actuellement 300 entreprises. En 2006, les importations de l'Allemagne en provenance d'Algérie (en majeure partie pétrole et dérivés d'huiles minérales) se sont élevées à 1,2 milliard d'euros, alors que ses exportations vers l'Algérie se sont chiffrées à 1 milliard d'euros. Les principaux produits fournis par l'Allemagne en Algérie sont des machines, véhicules et produits électrotechniques et chimiques. Parmi les principaux fournisseurs de l'Algérie, l'Allemagne occupe la 4e place après la France, l'Italie et la Chine. Elle est son 13e client. Plus de 130 implantations de sociétés allemandes en Algérie ont été recensées. Le stock des investissements directs allemands des dernières années représentent environ 350 millions d'euros au total. Ils comprennent plusieurs joint-ventures dont Henkel, Knauf, Linde, Messer, Siemens, ZF... En dépit de ce développement positif, le niveau de coopération entre l'Algérie et l'Allemagne n'a pas encore atteint celui des années 70. Un bon nombre d'entreprises allemandes a contribué activement, dans les années 1970 et 1980, au développement de l'outil industriel national. Meziane rabhi