Saïda Les créances de l'OPGI s'élèvent à 14 milliards Les créances de l'Office de la promotion et gestion immobilière (OPGI) de la wilaya de Saïda s'élèvent à plus de 14 milliards de centimes. Une grande partie représente le montant des loyers impayés par les citoyens qui les jugent trop élevés par rapport à leurs maigres revenus. Selon la direction de cette structure, des brigades ont été dépêchées sur le terrain pour faire du porte-à-porte afin d'inciter les locataires à régulariser leur situation locative. Par ailleurs, les personnes exclues de la liste des bénéficiaires des 300 logements sociaux continuent d'observer, dans le calme, leur sit-in devant le siège de la wilaya pour le dixième jour. Elles demandent les raisons qui ont conduit la commission des recours à l'exclusion de certains bénéficiaires qui vivent pourtant dans des conditions pénibles. Trente incendies en deux mois Plus d'une trentaine d'incendies a été enregistrée dans la wilaya de Saïda depuis le début de la saison estivale, occasionnant la destruction de 495 ha de forêts, 263 ha de blé tendre et 2 114 bottes de paille. Selon les services de la Protection civile, 2 645 interventions ont été effectuées durant la même période afin de combattre les incendies sur l'ensemble de la wilaya. La Protection civile a également enregistré durant le premier semestre de l'année en cours 79 accidents de la route ayant fait 7 morts et 60 blessés. F. Z. Tiaret Collecte de sang à Rahouia L'hôpital Tidjani-Heddam de Rahouia a abrité, avant-hier, une action d'envergure initiée par l'association Errahma d'aide aux malades et qui a consisté en une collecte de pas moins de 60 pochettes de sang destinées à la banque du sang devant ravitailler le service d'hémodialyse de Tiaret. Pilotée par une équipe de professionnels, dépêchés par l'hôpital Damardji de Tiaret, et soutenue par le personnel de l'institution locale, cette opération s'est déroulée dans un climat bon enfant dans la mesure où l'on a remarqué une honorable adhésion de la société civile dont le souhait a été, d'ailleurs, de voir se réitérer des actions similaires. R. SALEM Mascara Suspension du P/APC d'El Bordj La wilaya de Mascara est sur la voie de détenir le triste record, celui des suspensions des P/APC. En effet, après les maires des communes de Mohammadia, Bouhanifia et Tizi, la série continue puisque le wali a décidé de relever de ses fonctions le président de l'APC d'El Bordj, commune située à 25 km du chef-lieu et élevée au rang de daïra à la suite du nouveau découpage. À trois mois seulement de l'achèvement de son mandat, la nouvelle victime s'est vue signifier la décision qui a pris effet le 3 juillet et ce, pour être traduit devant la justice afin de répondre aux différentes accusations relevées lors des différents contrôles opérés par l'Inspection générale. Des projets pour les communes déshéritées Dans le cadre du développement de la wilaya de Mascara, plusieurs communes ont bénéficié de différents projets destinés à combler le vide constaté et le déficit enregistré dans des secteurs de grande importance. Ainsi la daïra de Hachimia s'est vue octroyer un projet relatif à la réalisation du réseau d'assainissement au profit de ses quartiers pour un montant de 110 millions de centimes et d'une pompe pour l'AEP. Quant à la commune de Mesmot, elle s'est vue attribuer l'aménagement du centre urbain. La localité de Khalouia a bénéficié d'une enveloppe financière pour l'aménagement de la voirie. Le stade de la commune de Djeniene Meskine sera restauré et des gradins réalisés. Enfin, la commune de Mamounia aura son projet concernant l'adduction d'une canalisation de pompage d'eau pour répondre aux revendications de la population. Affaire de la BEA de Sig L'affaire de la BEA de Sig, dont la procès s'est ouvert le 23 juin, devait connaître son dénouement hier samedi. Après un réquisitoire accablant, le représentant du ministère public a requis des peines allant de 2 à 20 ans de prison, assorties de très fortes amendes se situant entre 10 et 200 millions à l'encontre des 78 inculpés accusés de dilapidation de deniers publics, dissimulation de 343 chèques encaissés sur des comptes sans provision totalisant un montant de 213 milliards. Parmi les mis en cause figurent 6 commerçants, 5 banquiers, l'ex-secrétaire de l'UGTA ainsi qu'une jeune fille de 23 ans. Quant au directeur de l'époque, il est décédé en 2006 lors de son incarcération. A. B.