Le secteur de la santé publique au niveau de la wilaya de Mila est en passe de connaître de profondes mutations. Réorganisation, changement de statut pour certaines structures sanitaires, autonomie pour d'autres et amélioration des prestations de service, tels sont sommairement les points autour desquels va s'articuler la nouvelle carte sanitaire de la wilaya. Ainsi, en vertu du décret exécutif 07/140 du 17 mai 2007, les centres de santé localisés au niveau des communes seront promus en polycliniques et s'appelleront “structures de soins de proximité”. Ces centres, dont le nombre sera porté à 25 à l'échelle wilayale, au lieu de 9 actuellement, fonctionneront, assure la direction du secteur, suivant le régime de permanence, au lieu du régime de la vacation ordinaire, assurée jusqu'ici par ces structures. Les désormais structures de soins de proximité seront organisées autour de 5 structures-noyaux. Ces dernières sont implantées à la ville de Mila, Ferdjioua, Chelghoum Laïd, Tadjenanet et Aïn El Beida H'riche et seront gérées par une équipe de 5 cadres, dont un directeur (DSSP). La nouvelle carte sanitaire prévoit, en outre, d'accorder une totale autonomie à l'hôpital de 120 lits de Oued Athmania. L'indépendance de cet hôpital, qui relevait du secteur sanitaire de Chelghoum Laïd, portera le nombre d'hôpitaux autonomes à 4 à travers ladite wilaya. Les 3 autres étant ceux de Mila, Ferdjioua et Chelghoum Laïd. Concernant les perspectives, l'idée qui prévaut actuellement dans les milieux responsables consiste à promouvoir en hôpitaux les polycliniques situées au niveau des communes de Grarem, Oued Endja et Telaghma. Cela a été d'ailleurs l'une des recommandations des membres de l'APW de Mila lors de leur dernière cession ordinaire, tenue le 26 juin dernier. K. BOUABDELLAH