Il existe 66 marchés couverts dans 41 communes qui ne répondent plus aux normes ni aux besoins exprimés par la population. En effet, la wilaya d'Alger accuse un déficit en matière de marchés communaux. De ce fait, 21 milliards de centimes ont été prélevés sur le budget de wilaya 2004-2005 pour la création de 17 marchés couverts et 4 à réhabiliter. De même, une première tranche de près de 8 milliards de centimes a été dégagée pour la réalisation de 38 marchés de proximité. La priorité a été donnée aux communes totalement dépourvues de telles structures et dont les revenus son faibles. Toutefois, si l'opération a été lancée durant le deuxième trimestre 2004, il y a lieu de savoir que l'état d'avancement diffère d'une commune à une autre. Ainsi, dans la commune de Rahmania, le second appel d'offres s'est avéré infructueux. À Souidania, le dossier du projet a été finalisé et la subvention de 1 milliard de centimes octroyée. En raison de l'infructuosité des deux premiers appels d'offres, une deuxième étude a été faite pour un projet de 2,6 milliards de centimes. Le wali délégué a refusé d'accéder à la demande de l'APC, relative à un complément financier, justifiant que le montant du marché est supérieur à celui convenu, soit 1 milliard et 100 millions de centimes. À Mahelma, le wali délégué a rejeté le site retenu, sis à l'entrée de la commune entre la station-service et la façade postérieure du CEM Mohamed-Mouaz. Le terrain appartient à l'Agerfa. À Douéra, le projet n'attend plus que son lancement. Pour leur part, les élus locaux de Draria espèrent un complément de financement, étant donné que le coût global de réalisation est estimé à 1,8 milliard de centimes. Les élus locaux de Baba Hassen attendent une décision de financement alors que ceux de la commune de Hammamet demandent une aide financière pour finaliser le projet. Pour Tessala El-Merdja, un deuxième avis d'appel d'offres a été lancé le 31 mai 2005. Le dossier concernant le marché de Bouzaréah est transmis à la Dpat pour financement. De même que celui de Beni Messous, qui a été soumis à l'approbation de la Caua, après avoir subi un changement de site. À Diar El-Afia (commune de Kouba), le wali délégué a ordonné, en raison du coût global estimé à 8 milliards de centimes, à ce que le marché soit traité au niveau de la commission compétente de la wilaya. Dans la commune de Bachdjarah, l'ancien marché Miloud- Brinis sera reconstruit dont l'étude du sol est en cours. À Dergana et Bordj El-Bahri, les deux appels d'offres se sont avérés infructueux. À El-Marsa, le dossier est gelé suite à une opposition sur le site de la part des services agricoles alors qu'à Heraoua le projet finalisé démarrera prochainement. Concernant les marchés de proximité, il est prévu la réalisation de deux structures à Bab El-Oued (Saïd-Touati et Ali-Medjkane) dont les travaux démarreront ces jours-ci. De même qu'à Oued Koriche, où deux entreprises ont été retenues pour la réalisation d'un marché. À Bologhine, un deuxième avis d'appel d'offres a été lancé le 15 mai dernier. Pour la commune de Raïs Hamidou, compte tenu d'un problème de terrain, il est prévu la réalisation d'un marché parisien. L'étude est en cours de maturation. Dans la commune de Sidi M'hamed, le marché est réalisé à la rue Molière, où il ne reste que l'emplacement des étales. Pour le second (rue Jenner), les travaux sont à 70% de la réalisation. Aux Nefliers (Ben Omar), le chantier est à 20%. Dans la commune de Gué de Constantine, les trois sites (Aïn Naâdja ilot 19, cité El-Hayat et Semmar-centre) sont à l'étude à la Dpat. Quant à Aïn Naâdja (ancien parc), le marché sera inauguré dans les jours à venir. À Saoula, il s'agit de l'extension du marché couvert existant. Pour la commune de Bachdjarah, les élus locaux ont envisagé de regrouper deux marchés de proximité en un, d'une superficie de 7 000 m2, et d'une capacité de 750 étals, devant absorber environ 750 activités informelles. Suite à la visite effectuée par MM. le DCP, le directeur des transports et le Dush, il a été décidé de transférer le site initialement désigné vers le terrain situé en face de Michelin. À Baraki, il est prévu trois marchés de proximité (Benghazi, Bentalha et El-Merdja). À Bourouba et Sidi Moussa, il est prévu respectivement la réalisation de deux et un marchés. La commune des Eucalyptus bénéficiera de trois marchés (917-Logements, El-Djoumhouria, 400-Logements). À Bab Ezzouar (cité 2068-Logements), l'avancement des travaux est estimé à 88%. Enfin, la commune de Bordj El-Kiffan sera dotée de deux structures (Haï Galoul et Aïn Amrane). Les marchés informels en voie d'éradication Le nombre des marchés informels recensés est de 68 regroupements, contenant enivrons 4 091 activités. Par circonscription administrative, Bir Mourad Raïs et Dar El-Beïda comptent chacune 11 marchés. Viennent ensuite Hussein Dey (9 marchés), Chéraga (7), El-Harrach (7), Sidi M'hamed (7), Bab El-Oued et Bouzaréah (4), Baraki (3), Zéralda et Rouiba (2) et Birtouta (1). Il y a lieu de signaler que 25 marchés informels ont été éradiqués pour différentes raisons : intégration du marché couvert ou de proximité, transfert au centre d'affaires, déploiement dans les ruelles adjacentes et transfert vers les locaux Opgi. Rappelons que le nouveau plan de circulation mis en vigueur, depuis le 1er juin, et interdisant aux poids lourds l'accès à plusieurs communes de la wilaya d'Alger, vise à moyen terme l'éradication des marchés informels. Par conséquent, beaucoup de grossistes sont actuellement contraints de trouver des lieux de stockage (dépôts) en dehors de la zone dite bleue. A. F.