De nouvelles discussions auront lieu entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) les 25 et 26 juillet à Vienne alors que l'Iran a autorisé une visite des inspecteurs de l'agence sur le site du réacteur à eau lourde d'Arak, actuellement en construction. L'accord a été trouvé jeudi soir pour que les nouvelles discussions entre l'Iran et l'AIEA aient lieu les 25 et 26 juillet à Vienne, a déclaré à la télévision d'Etat, Ali Asghar Soltanieh, le représentant de l'Iran auprès de l'agence. Par ailleurs, des inspecteurs de l'agence se rendront, avant fin juillet, sur le site du réacteur à eau lourde d'Arak, actuellement en construction, susceptible de produire du plutonium, selon un communiqué de l'AIEA, qui a été confirmé par Téhéran. L'Iran avait bloqué tout accès de l'AIEA à Arak depuis avril dernier, en réponse aux sanctions décidées par le Conseil de sécurité des Nations unies qui avait exigé la suspension du programme d'enrichissement d'uranium et les travaux à Arak. Ce que Téhéran refuse toujours. Les experts de l'AIEA et de l'Iran vont travailler ensemble pour fixer d'ici un mois un cadre de travail pour avoir des règles précises sur les méthodes d'inspection du site d'enrichissement de Natanz. Ali Larijani, négociateur en chef sur le nucléaire iranien, et Javier Solana, chef de la diplomatie de l'Union européenne, doivent se retrouver prochainement pour de nouvelles discussions après trois séries de rencontres en Turquie, en Espagne et au Portugal. Téhéran a fini par lâcher du lest face à l'étau de l'embargo qui frappe le pays et dont la conséquence la plus spectaculaire a été la vague de manifestations autour des pompes à essence. Deuxième producteur mondial de pétrole, l'Iran importe toute l'essence destinée à sa consommation intérieure ! Téhéran affirme que son programme nucléaire a un objectif purement civil et qu'il n'a pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire, contrairement aux craintes de nombreux pays en tête desquels les Etats-Unis et Israël. D. B.