aïn témouchent la route a fait 31 morts depuis le début de l'année Pas moins de 200 accidents de la circulation ont été enregistrés au cours du premier semestre de cette année, selon les chiffres communiqués par la Gendarmerie nationale d'Aïn Témouchent, et ce, contrairement à la même période de l'année écoulée où l'on avait fait état de 194 accidents. Un chiffre légèrement en hausse qui inquiète dans la mesure où une vingtaine de ces accidents étaient mortels avec 31 morts et 318 blessés. Le pic a été atteint au cours des mois de juin et de juillet qui cumulent 18 décès sur un total de 11 accidents mortels, en raison d'une densité de la circulation, en hausse en cette période estivale et aggravée par le retour de nos compatriotes émigrés pour passer les vacances au bled. Selon les informations communiquées par le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale d'Aïn Témouchent lors d'un point de presse qu'il a animé tout récemment, ces accidents sont dus au non-respect du code de la route, plus particulièrement l'excès de vitesse où l'on compte 12 cas. Le bilan de ce premier semestre fait ressortir un nombre de 164 accidents corporels, dont 56 concernent uniquement les mois de juin et juillet. Les RN 2 Aïn Témouchent-Oran et 35 Aïn Témouchent-Tlemcen se sont taillé la part du lion de ces accidents avec, simultanément, 28 et 36 accidents chacune, suivies de la RN 96 avec 18 accidents. Sur un autre registre, au cours de la même période, les brigades de gendarmerie qui activent à travers tout le réseau routier de la wilaya ont procédé au retrait de 511 permis de conduire, dont 387 cas liés au contrôle technique en l'absence de la carte technique. Les autres infractions enregistrées sont liées au défaut de maîtrise avec 28 cas, dépassements (19 cas), excès de vitesse (12 cas) ainsi qu'à l'imprudence des piétons. À titre d'information, le chef du groupement, en l'occurrence le colonel Aïdaoui Réda Abdelhami, nous apprend que le taux de couverture de la gendarmerie au niveau de la wilaya d'Aïn Témouchent sera de l'ordre de 94% en 2009, et atteindra les 100% en 2011, où de nouvelles brigades seront stationnées au niveau des localités jusque-là non touchées relevant d'Ouled Boudjemaâ et de Sidi Ben Adda (2008), Sidi-Safi et Ouled El Kihal en 2009. M. Laradj Relizane polémique autour du marché couvert Le torchon brûle entre l'APC de Relizane et l'union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA ), selon un communiqué du syndicat des commerçants, dont une copie a été transmise à notre bureau. Le projet de rénovation du marché décidé par l'APC est qualifié par les syndicalistes de “gaspillage d'argent”, et de “replâtrage des murs”, comparable à celui effectué en 2002, pour une somme faramineuse. En effet, le 17 juillet dernier, les commerçants étaient sommés par voie d'arrêté communal de vider les lieux, jusqu'à la fin des travaux de rénovation du marché communal, une vieille bâtisse datant du milieu du XIXe siècle, située au centre-ville. Les syndicalistes avancent que l'APC “aurait pu rehausser ledit marché de deux ou trois étages avec le montant, débloqué en 2002”. Ils s'insurgent également contre la transformation de la salle de boxe, un local communal mitoyen du marché, en une poissonnerie. Les auteurs du document concluent en précisant que nombre de commerçants “chassés” de leurs étals par l'ouverture du chantier n'ont pas trouvé d'autre issue que de grossir les rangs du commerce informel. M. Seghier